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Droit et devoir de Memoire
2 octobre 2020

Collaboration Economique sous l Heure d'ete des vaincus de 1945

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Bichelonne et X crise 1934
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L'AMBASSADEUR DE FRANCE,

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS

DANS LES TERRITOIRES OCCUPÉS,

 

à MONSIEUR LE MARÉCHAL DE FRANCE

CHEF DE L'ÉTAT

(Secrétariat général).

 

Conformément au désir que Votre Excellence a bien voulu m'exprimer, et comme suite à mon rapport du 2 août 1940, j'ai l'honneur de lui soumettre ci-joint un exposé succinct de l'activité de ma délégation au cours de ces dernières journées.

 

En communication à :

M. le Ministre, Secrétaire d'État, Vice-Président du Conseil,

M. le Ministre Secrétaire d'État à la Défense Nationale (Service de l'Armistice)

M. le Ministre Secrétaire d'État aux affaires étrangères,

M. le président de la Délégation Française à WIESBADEN

 

 

I – QUESTIONS ECONOMIQUES

 

 

L’installation à Paris du Ministère de la production, la présence de M. Jacques BARNAUD, délégué à la Production Industrielle, de M.BICHELONNE, Secrétaire général à la Production Industrielle et au Commerce Intérieur et de M. Henri LAFFOND, Secrétaire Général de l’Énergie et des Matières premières, ont permis de grands progrès dans l’organisation économique en zone occupée.

M.M. Jacques BARNAUD, BICHELONNE et Henri LAFFOND ont été reçus par le Président MICHEL, Adjoint économique du Général Chef de l’Administration militaire dans les territoires occupés. Le lundi 5 août, au cours de cet entretien, ont été précisées les grandes lignes de contact à établir entre les autorités ou les représentants des industries françaises et les personnalités compétentes allemandes. La délégation économique est ainsi amenée, d’une part, à continuer à suivre plus spécialement les questions concernant l’agriculture et le ravitaillement général et pour lesquels les services présents à Paris demeurent nettement insuffisants, d’autre part, à assurer le contact régulier avec les Autorités allemandes en ce qui concerne l’organisation de Bureaux professionnels de contact et les réquisitions ou séquestres gênants pour l’économie. Les rapports avec les organismes professionnels français seront assurés par les services du Ministère de la Production Industrielle et du Travail.

L’incident survenu au sujet de la réparation de chars par les Usines « RENAULT » et qui avait fait l’objet d’une précédente note, a été réglé de la manière suivante :

Le baron PETIET, Président de la chambre Syndicale de l’Automobile, M. LEHIDEUX, Administrateur délégué des Usines Renault, ont été convoquées et reçus par le Ministre SCHMIDT. Après un accueil sévère, ils ont fait valoir qu’il serait contraire à l’honneur français d’accepter de réparer nos chars de combat autrement que dans les conditions précédemment définies par M. LEHIDEUX : « Mise à la disposition des autorités allemandes d’un atelier dans lequel, sous la direction de techniciens allemands et avec la collaboration de personnel recruté par eux, pût être assurée la réparation des chars sans le concours de la Maison Renault ».

Ce rappel de l’honneur et du patriotisme français fut entendu par les Autorités allemandes qui donnèrent entièrement satisfaction à la thèse du baron PETIET et de M. LEHIDEUX et qui tinrent même à faire faire le lendemain une démarche auprès d’eux par un Colonel pour les remercier et exprimer l’opinion que c’était avec des Français ayant une telle attitude que la collaboration serait la plus facile et la plus féconde de la part de l’Armée allemande.

De nombreux industriels ou organisations syndicales posent à la délégation les questions suivantes qui leur paraissent subordonnées à la reprise de l’activité dans leur industrie ou leur branche d’industrie.

Relations commerciales avec l’étranger – Soit qu’il s’agisse d’importations, soit qu’il s’agisse d’exportations, nombre d’industries françaises ne peuvent reprendre leur activité qu’en renouant des relations commerciales avec l’étranger. Le problème est d’ailleurs étudié par le Secrétariat Général pour les questions économiques au Ministère des Finances.

Matières premières – La pénurie de matières premières commence à se faire sentir ou se fera très gravement sentir dans beaucoup d’industries françaises ; elle est imputable essentiellement aux trois causes suivantes :

  1. arrêt des industries-clé, particulièrement en ce qui concerne la métallurgie (aciéries de l’Est, Fonderies du Nord et des Ardennes) ;
  2. arrêt des importations (textiles, carburant) ;
  3. réquisitions abusives des Autorités d’occupation portant particulièrement sur certains produits chimiques et sur les métaux (cuivre). Ces réquisitions paraissent faites sans méthodes, paralysent complètement l’activité de certaines usines, provoquent des hausses de prix injustifiées. La délégation s’efforce qu’il y soit mis un terme et que la répartition des matières premières existant entre les établissements français et, éventuellement l’industrie allemande, soit opérée sur un plan méthodique ;
  4. Insuffisance des transports – Il semble, à cet égard, que certaines entraves apportées à l’envoi en zone occupée de matières premières et qui sont en zone libre ne soient pas toujours justifiées.

 

 

II – RAVITAILLEMENT

 

La situation du ravitaillement dans beaucoup de départements de la zone occupée est tragique et souvent les perspectives défavorables que l’on peut avoir pour la récolte laissent à penser que cette situation s’aggravera encore dans le cours de l’hiver. Il est indispensable, comme je l’ai déjà indiqué à plusieurs reprises, que les services à Paris de l’Agriculture et du ravitaillement soient rapidement et considérablement étoffés. Il est nécessaire aussi que soit rapidement élaborée la mise en œuvre d’un plan de rationnement et de distribution de denrées pour tout le territoire, en tenant compte des besoins et des ressources de l’ensemble des deux zones. La tendance à l’autarcie départementale et toutes les entraves à la circulation des denrées, soit à l’intérieur de chacune des zones, soit d’une zone à l’autre, qui sont la conséquence de l’absence de plan d’ensemble, entraînent les résultats les plus dommageables, aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs.

Il serait enfin souhaitable que fût étudiées avec des méthodes scientifiques l’utilisation de produits de remplacement et qu’un appel fût fait aux laboratoires, aux organes de r

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echerches pour organiser méthodiquement ces études.

Une note sur cette question établie par M. KLING, Directeur du Laboratoire Municipal de la Ville de Paris, a été transmise à Monsieur le Maréchal de France, Chef de l’État et à Monsieur le Ministre de la Production Industrielle et du Travail à la date du 2 août.

 

 

III – QUESTIONS ADMINISTRATIVES
Coordination des services Publics

 

1°- Réunion des Préfets

Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier rapport, les autorités allemandes avaient convoqué pour le 6 août, à Saint-Germain-en-Laye, les Préfets d’un certain nombre de départements sans que j’en eusse été informé et sans que j’eusse été prié de me faire représenter à cette réunion.

À la suite de mon intervention, le Délégué allemand avait reconnu que la procédure employée était « discutable » et que la réunion serait décommandée.

Cette réunion a eu lieu cependant, sous la présidence du Général SCHRADER. 15 préfets administrant les départements de la zone A (des Ardennes au Finistère), étaient présents, « doublés » de 15 généraux ou colonels commandant les « feldkommandanturen ».

La réunion qui s’est déroulée dans une atmosphère très courtoise, a eu pour but essentiel de communiquer aux intéressés une déclaration du Général SCHRADER, nommant un « agent de coordination » pour toute la zone A en la personne du Préfet de l’Orne, M. AMA. Ce dernier a déclaré qu’il ne pourrait accepter ces fonctions que sous réserve de ratification par Monsieur le Ministre de l’Intérieur.

 

2° - Autonomisme breton

Selon les déclarations d’un haut fonctionnaire allemand, le Führer aurait donné des ordres pour que les Autorités d’occupation observent « la plus stricte réserve à l’égard des autonomistes bretons » : il n’y a pas de « gouverneur » en Bretagne, mais un « général commandant les troupes ».

 

3° - Presse

Les autorités militaires allemandes d’occupation ont demandé à l’un de mes collaborateurs que l’on précise les conditions d’application en zone occupée du décret sur la presse(publication après autorisation préalable du Gouvernement français)

On a fait remarquer que ce décret n’était pas en contradiction avec la Convention d’Armistice et que le Gouvernement français n’avait fait qu’exercer ses droits de souveraineté sur le territoire français. Le Délégué allemand a insisté pour connaître les intentions du Gouvernement français à l’égard de la presse parisienne (édition de « Paris-Soir , notamment) : l’application du décret susvisé demeure suspendue en attendant qu’un accord soit intervenu à ce sujet.

Se plaçant à un point de vue plus général, le délégué allemand a déclaré qu’il conviendrait d’ailleurs de préciser les conditions dans lesquelles les textes législatifs du gouvernement français seraient applicables en zone occupée.

Ou le Gouvernement français publiera des décrets et des règlements sans prendre contact avec les Autorités allemandes ; celles-ci se réservent alors le droit de les modifier, de les abroger ou d’en suspendre l’application. Ou le Gouvernement français acceptera de soumettre ces décrets et règlements à l’approbation préalable des Autorités allemandes.

 

4° - Libération des troupes de la gendarmerie et de la garde mobile détenues par les Allemands.

Cette libération se fait progressivement et sans difficulté notable pour les gendarmes et les gardes, dont la résidence du temps de paix se trouvait dans la zone actuellement occupée : l’effectif total libéré, à la date du 5 août, est de 92 officiers et de 2.850 hommes.

En revanche, l’évacuation par les Allemands des casernes affectées à ces troupes rencontre des lenteurs et des difficultés auprès de certaines Kommandanturen locales.

 

5° - Occupation par les Allemands d’un certain nombre d’appartements et de villas de la région parisienne.

Des officiers allemands se sont présentés à diverses reprises dans des immeubles de Paris et ont tenté d’obtenir des concierges des déclarations constatant la non-occupation des appartements par les locataires. Il me revient, d’autre part, que certaines villas de la banlieue parisienne seraient déjà occupées par des « touristes » allemands.

Il semble que l’on soit en présence d’un exode organisé au profit des populations de certaines régions du Reich pour les soustraire aux bombardements aériens anglais. Cet exode serait dirigé, tant vers Paris que vers les régions de la zone occupée, susceptibles, par leur situation géographique d’être préservées des actions aériennes britanniques. C’est ainsi qu’un renseignement non contrôlé indiquait l’arrivée prochaine de 30.000 civils allemands en Haute-Saône.

 

6) – « Recensement » par les autorités d’occupation des personnes originaires du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle.

Il m’est signalé que les personnes qui se présentent au bureau de placement allemand, 25 quai d’Orsay, pour demander du travail, sont interrogées aux fins de savoir si elles sont originaires du Haut-Rhin, du Bas-Rhin ou de la Moselle. Dans l’affirmative, on leur présente un bulletin qu’elles doivent signer, et dans lequel elles déclarent se réclamer du « Volkstum » allemand Ce bulletin est ensuite visé par le Consulat d’Allemagne.

 

 

COMMUNICATIONS

 

1° - Passage de la ligne de démarcation par les trains :

Après avoir subi des autorités d’occupation une interruption momentanée, dont la cause exacte n’a pu être déterminée, le passage entre les deux zones est soumis actuellement au régime suivant :

Voyageurs : nécessité dans les deux sens d’un laissez-passer délivré par l’administration militaire allemande. Des négociations sont engagées aux fins d’obtenir que les autorités françaises en zone libre soient habilitées à délivrer ces laissez-passer au nom des autorités allemandes.

Marchandises : trafic libre dans le sens sud-nord, trafic soumis à autorisation préalable pour chaque train dans le sens nord-sud.

Le passage, tant pour les voyageurs que pour les marchandises, n’est autorisé que par certaines gares de transit : Vierzon, Châlons-sur-Marne et Moulins.

 

2° - Réfugiés français :

la rentrée des réfugiés français est actuellement libre, sans distinction de profession, pour ceux dont la résidence se trouve au sud et à l’ouest de la ligne Somme, Oise, Aisne, Vouziers, St-Dizier et Dôle

Mais les autorités d’occupation préposées au Transport semblent peu disposées à accorder le nombre de trains demandés en vue d’accélérer le plus possible le rythme de ces retours ; elles paraissent craindre, en augmentant le nombre de trains, de compromettre l’exécution éventuelle de transports militaires allemands importants. D’autre part, ces autorités attachent visiblement une importance primordiale au rapatriement d’urgence des Alsaciens et des Lorrains. Elles ont demandé de diriger ceux d’entre eux qui se trouvent dans le Sud-ouest par l’itinéraire Bordeaux-Toulouse-Montpellier- Lyon, Châlons-sur-Saône. Cette demande a été acceptée par le Délégué français aux Communications.

 

3° - Rapatriement des indigènes Nord-africains :

Les autorités allemandes ont accordé un train spécial pour le retour à Marseille de 1750 Nord-africains, dont la Préfecture de Police avait demandé le renvoi en Algérie. Un accord de principe a été réalisé pour le retour des autres indigènes Nord-africains (environ 20.000 dans la région parisienne).

 

4° -Réfugiés belges :

leur rapatriement s’accélère ; la cadence actuelle est de dix trains par jour.

 

5° -Exploitation et remise en état des réseaux routiers, ferroviaires, des voies navigables :

  1. Ateliers de la SNCF – la délégation a obtenu que les ingénieurs français titulaires reprennent sous contrôle allemand la direction effective des ateliers remis en exploitation.
  2. Un commandement des troupes de sapeurs de chemins de fer français en zone occupée a été organisé et fonctionne depuis le 5 août. Un programme initial établi en collaboration avec les Autorités allemandes a prévu l’emploi de dix compagnies de sapeurs encadrées par des officiers et des sous-officiers
  3. Des mesures ont été étudiées pour hâter le retour en zone occupée des véhicules de transports publics actuellement en zone libre, ainsi que pour l’utilisation d’unités de Génie en vue de la remise en état des voies navigables.

 

6° -Incident à la gare de Poitiers :

Deux sous-chefs de gare de la gare de Poitiers (M.M. BERGER et JARDINIER) ont été arrêtés par les autorités allemandes le mardi 30 juillet et déférés en Conseil de guerre pour avoir dirigé vers la zone non occupée dix wagons « prise de guerre » qui se trouvaient en gare de Poitiers. Ces wagons ont d’ailleurs été arrêtés avant la ligne de démarcation par les autorités allemandes de contrôle. Les deux agents de la S.N.C.F. ont été condamnés, l’un à la peine de mort et l’autre à dix ans de travaux forcés. Je suis immédiatement intervenu auprès du Général STRECCIUS pour faire surseoir à l’exécution de ce jugement, l’enquête détaillée à laquelle s’est livré le chef d’arrondissement de Tours en personne, ayant montré que s’il y avait une faute technique réelle de la part des inculpés, il ne s’agissait nullement d’une manœuvre destinée à soustraire du matériel de guerre au contrôle et à le faire rentrer dans la zone libre à l’insu des autorités allemandes. Un représentant du Général STRECCIUS m’a assuré par téléphone, dès le 3 août, que l’on surseoirait à l’exécution du jugement. Il m’a été confirmé, le 6 août, par téléphone, que l’exécution était remise sine die.

 

 

TRANSMISSIONS

 

1° -Dans la zone occupée :

L’on constate une amélioration très nette à l’intérieur de la zone occupée : deux distributions postales ont lieu à 9 heures et à 17 heures 30 dans le département de la Seine. Tous les bureaux de poste fonctionnent à Paris, dans la seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise et Eure-et-Loire. Les communications télégraphiques demeurent interdites. Les communications téléphoniques régionales sont autorisées, le trafic interurbain restant toutefois réservé aux communications officielles. Tous les bureaux fonctionnent dans la Seine et à Paris ; 177 sur 651 en Seine-et-Oise, 63 sur 460 en Seine-et-Marne, 38 en Eure-et-Loir.

La question du retour des fonctionnaires des P.T.T. dans les diverses localités de la zone située au nord de la ligne Saône-Jura, est toujours en instance ; l’autorité allemande laisse prévoir une solution à brève échéance.

 

2° -Entre la zone occupée et la zone libre :

J’ai signalé dans mon dernier rapport les graves restrictions apportées par les autorités d’occupation à la libre utilisation des transmissions entre les deux zones.

Il semble que les modalités d’application de l’ordonnance du maréchal von Brauschitsch n’aient pu encore être complètement définies. Le Général SCHRADER a proposé au Haut Commandement allemand d’atténuer la rigueur de certaines de ses dispositions : c’est ainsi que si cette ordonnance est appliquée depuis le 2 août en ce qui concerne les relations postales, en revanche, les lignes téléphoniques mises en service en application des clauses de l’armistice sont encore maintenues.

 

 

CORRESPONDANCES AVEC LES PRISONNIERS DE GUERRE FRANÇAIS

 

1° - Prisonniers français en Allemagne ou en Italie :

  1. envoi par la Suisse des correspondances et des paquets adressés de la zone non occupée aux prisonniers ;
  2. centralisation à Paris (rue d’Alleray), et envoi, par l’entremise de la poste militaire allemande, des correspondances adressées de la zone occupée aux prisonniers français en Allemagne ou en Italie. L’envoi des colis postaux et des paquets n’est pas encore autorisé ;
  3. Centralisation à Paris, par l’entremise de la poste militaire allemande et remise à l’administration des P.T.T. françaises, de tout le courrier adressé par les prisonniers français à leurs correspondants en France, et réexpédition en sacs clos sur la zone libre, par l’entremise de la poste militaire allemande, des correspondances de prisonniers français destinées à la zone non occupée.

 

2° -Prisonniers français en France :

Ils sont autorisés à envoyer une carte postale indiquant que l’expéditeur est prisonnier, en bonne santé ou légèrement blessé. Ils ne sont pas autorisés, pour le moment, à recevoir de la correspondance.

 

 

Paris, le 9 août 1940
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Commentaires
Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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