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Droit et devoir de Memoire
27 avril 2022

Ukraine et l extrême droite sous l Heure d'ete des vaincus de 1945

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La division de la Waffen SS « Galicie » : quand l’Ukraine renoue avec les heures sombres d'été de 1940 par son histoireL’idée de créer des troupes SS slaves pour combattre l’URSS avait germé, chez les militaires allemands et dans l’entourage de Rosenberg, ministre nazi chargé des Territoires de l’Est après l’Opération Barberousse. Mais Hitler et son entourage rejeta cette proposition : il n’était pas question de former de grandes unités indépendantes composées majoritairement d’untermenschen slaves.
Début 1943, tandis que les Allemands et leurs alliés se font balayer à Stalingrad, le SS-Brig.Fhr Dr Otto Wächter, alors gouverneur de la Galicie propose à Heinrich Himmler de créer une nouvelle division de la Waffen SS constituée avec des volontaires ukrainiens.
Wächter, qui se trouve à Lviv depuis 1941, est connu pour ses sympathies envers les Ukrainiens.
Il n’est donc pas surprenant de le voir prendre l’initiative de former une grande unité qui serait levée avec des Galiciens, anciens citoyens de l’Autriche-Hongrie, catholiques et plus « occidentalisés » que les Ukrainiens de l’est.
Le thème choisi pour le recrutement est très simple : la lutte sans pitié contre le Bolchevisme et le judaïsme politique Les derniers SS 16.000 de la division ukrainienne déposent les armes le 12 mai près de Radstadt. Pour éviter d’être livrés aux Soviétiques, les Ukrainiens prétendent être des Galiciens, donc des Polonais ! Ils sont alors internés au camp de Rimini, en Italie où ils reçoivent le secours de l’archevêque Ivan Buchko, prélat ukrainien au Vatican, qui va intercéder en leur faveur auprès du pape Pie XII.

Lviv 2009 - Des panneaux publicitaires rendent hommage aux vétérans de la division SS « Galicie » ayant combattu au côté de l’Allemagne hitlérienne. Ses panneaux publicitaires portent l’inscription : «Division ukrainienne Galicie. Ils ont défendus l’Ukraine. »Une enquête est toutefois ouverte et dirigée par la commission canadienne pour les crimes de guerre. Pendant toute la durée des travaux de la commission, se manifeste une campagne active des diasporas baltes et ukrainiennes, dont les représentants exigent que ne soient pas examinées les preuves présentées par les pays occidentaux d'Europe et par l'URSS. Après avoir siégé près de 2 ans, la commission canadienne pour les crimes de guerre, accepte formellement l'absence de responsabilité collective pour les crimes de guerre de la division « Galicie ». Dans le compte rendu officiel de la commission, les membres de la « SS Galicie » sont mentionnés comme des « réfugiés ayant été victimes de la propagande communiste » ; quant à la raison de leur entrée volontaire dans les rangs des SS, elle est renseignée comme étant une « haine à l'égard de la tyrannie communiste »Les Canadiens de la Suprématie blanche ont falsifié l'Enquête avec les pattes rouges Anglaises. Une nouvelle fois, l'Angleterre et la royauté rendent hommage au nazisme Les images d'enfance montrant la future reine Elizabeth II faire le salut nazi rappellent à la mémoire des Britanniques les relations parfois troubles de la famille royale avec le régime hitlérien, une page d'histoire que Buckingham Palace aurait certainement préféré garder refermée.

Le Canada renoue sous l Heure d’ete avec la suprématie Blanche dans le nazisme en toute impunité 

 

Les Canadiens ont falsifié volontairement l'enquête sur le massacre de la division Ukrainienne SS Galicie 

Le Slogan Gloire aux Héros a été reprise sur un maillot de Football lors de l'Euro 2021 avec le sceau de l État Ukrainien de 1941

 

Soutien du président ukrainien

Pour sa part, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la tenue, en postant mardi soir sur Instagram une photo où il pose avec le nouveau maillot. "Le nouveau maillot de la sélection de football ukrainienne est en effet pas comme les autres. Il peut choquer. Il comporte plusieurs symboles importants qui unissent les Ukrainiens", a écrit le chef de l'État sur Instagram.L'ambassade des États-Unis à Kiev a aussi réagi sur Twitter, indiquant qu'elle appréciait la nouvelle tenue et utilisant le hashtag "CrimeaIsUkraine" ("la Crimée est l'Ukraine").

Y figurent également les slogans "Gloire à l'Ukraine ! Gloire aux Héros !", formules tirées d'un chant patriotique et devenues un cri de ralliement lors du soulèvement populaire de Maïdan, en 2014, qui avait évincé un président soutenu par le Kremlin, Viktor Ianoukovitch. 

Pour sa part, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la tenue, en postant mardi soir sur Instagram une photo où il pose avec le nouveau maillot. "Le nouveau maillot de la sélection de football ukrainienne est en effet pas comme les autres. Il peut choquer. Il comporte plusieurs symboles importants qui unissent les Ukrainiens", a-t-il écrit sur le réseau social, propriété de Facebook. 

 

 



 L’indépendance de l'Ukraine (aussi l'Acte de restauration de l'État ukrainien) fut proclamée le 30 juin 1941 à Lviv par l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) sous la direction de Stepan Bandera. Le Premier ministre était Yaroslav Stetsko, et le président du conseil des Anciens Kost Levytsky.

L'OUN profitait du retrait des forces soviétiques pour faire valoir ses objectifs.

Certains membres de l'OUN estimaient qu'ils avaient trouvé un nouvel allié puissant avec l'Allemagne pour les aider dans leur lutte contre l'Union soviétique. Quelques jours après l'invasion allemande à Lviv

« Acte de proclamation de l'État ukrainien

1. Par la volonté du peuple ukrainien, l'Organisation des nationalistes ukrainiens, sous la direction de Stepan Bandera, proclame la formation de l'État ukrainien pour lequel sont tombés tant de générations entières des meilleurs fils de l'Ukraine.

L'Organisation des nationalistes ukrainiens, qui, sous la direction de son fondateur et chef Yevhen Konovalets a entrepris, au cours des dix dernières années, une bataille sanglante pour la liberté et contre l'Union soviétique qui veut nous asservir ; cette organisation appelle tous les Ukrainiens à ne pas jeter bas les armes avant que toutes les terres ukrainiennes ne soient réunies pour former un gouvernement ukrainien souverain.

Le gouvernement ukrainien souverain garantit au peuple ukrainien le développement de toutes ses énergies et tous ses besoins.

2. Dans les terres occidentales de l'Ukraine un gouvernement ukrainien est formé, qui est subordonné au Gouvernement national ukrainien qui sera formé dans la capitale de l'Ukraine - Kiev.

3. L'État ukrainien nouvellement formé travaillera en étroite collaboration avec le national-socialisme de la Grande Allemagne, sous la direction de son chef, Adolf Hitler, qui veut créer un nouvel ordre en Europe et dans le monde et aide les ukrainiens à se libérer de l'occupation soviétiquec. L'Armée révolutionnaire populaire ukrainienne, qui a été formée sur les terres ukrainiennes veut continuer à se battre avec l'armée allemande alliée contre l'occupation moscovite pour un État souverain et uni et un nouvel ordre dans le monde entier

Vive la Souveraineté de l'Ukraine-Unie ! Vive l'Organisation des nationalistes ukrainiens ! Vive le leader de l'Organisation des nationalistes ukrainiens et le peuple ukrainien - Stepan Bandera

GLOIRE À L'UKRAINE ! »

 

 

Sceau de l'État Ukrainien de 1941

Lviv 2009 - Des panneaux publicitaires rendent hommage aux vétérans de la division SS « Galicie » ayant combattu au côté de l’Allemagne hitlérienne. Ses panneaux publicitaires portent l’inscription : «Division ukrainienne Galicie. Ils ont défendus l’Ukraine.

 

Les révélations sur l’alliance du Canada avec les combattants nationalistes ukrainiens d’extrême droite montrent à quel point les puissances de l’OTAN sont prêtes à collaborer avec les forces politiques les plus réactionnaires dans le cadre de leur escalade militaire agressive contre la Russie. L’offensive militaro-stratégique menée par les États-Unis contre la Russie, qui a vu l’OTAN déployer des forces le long d’une grande partie des frontières occidentales de la Russie, vise à soumettre l’Ukraine et d’autres anciennes républiques soviétiques à la domination occidentale et à ouvrir la Russie elle-même à une exploitation de type néocolonial par les puissances impérialistes.

Les Forces armées canadiennes (FAC) entraînent des groupes néonazis actifs dans les Forces armées de l’Ukraine et dans la Garde nationale de l’Ukraine et collaborent avec eux, à la connaissance et avec l’approbation tacite des gouvernements canadiens successifs.

Le 8 novembre, le Ottawa Citizen a rapporté que des responsables de l’armée et du ministère de la Défense ont tenté de dissimuler une réunion qui a eu lieu en 2018 entre un groupe d’«officiers et de diplomates» canadiens et des membres du bataillon Azov, un groupe ouvertement fasciste dont les membres sont intégrés à la Garde nationale de l’Ukraine. Informés de son idéologie nazie en 2017, les responsables canadiens ne se souciaient que du fait que la réunion reste secrète. Elle a été révélée lorsque le bataillon Azov s’en est vanté sur les médias sociaux.

Une étude [en anglais] de l’Institut d’études européennes russes et eurasiennes de l’université George Washington a récemment révélé que les forces militaires canadiennes formaient des étudiants de l’Académie nationale de l’armée de l’Ukraine (NAA) appartenant à une organisation néonazie appelée «Centuria». La NAA est la version ukrainienne du Collège militaire royal du Canada, où sont formés les futurs officiers et commandants militaires. Des conseillers militaires canadiens, américains et venant d’autres pays de l’OTAN élaborent le programme d’études de la NAA.

Centuria fonctionne comme une aile du bataillon Azov au sein de la NAA et cherche à former un «corps d’élite» d’officiers acquis à l’idéologie néonazie. Le Bataillon Azov, qui célèbre les fascistes nationalistes ukrainiens qui ont collaboré avec les nazis dans leur «guerre d’extermination» contre l’URSS, a été qualifié d’organisation terroriste par le département d’État américain; ceci bien que Washington ait lui-même fait appel à Azov et à d’autres groupes nationalistes ukrainiens d’extrême droite pour renverser le gouvernement ukrainien lors du coup d’État «Maïdan» de février 2014.

Les adeptes de la SS galicienne, réhabilitée de nos jours en Ukraine occidentale, réclament une reconnaissance officielle de leurs « mérites ». Chaque 28 avril est désormais l’occasion de raviver la flamme de leur souvenir nostalgique. Aux Etats-Unis et au Canada, la mémoire de ces ex-combattants nazis galiciens est toujours honorée au sein de la diaspora ukrainienne. Cette dernière est notamment formée d'anciens de la division SS galicienne qui combattit « héroïquement » (sic) l’Armée rouge et les partisans communistes en Slovaquie et en Slovénie. On ne peut donc s’étonner de la complaisance, pour ne pas dire le soutien, des Etats-Unis envers les milices ukrainiennes.

 

La division de la Waffen SS « Galicie » : quand l’Ukraine renoue avec les heures d ‘ete du Nazisme les plus sombres de son histoire.




On peut être surpris de la lecture paradoxale de l’histoire faite par les médias occidentaux. Ainsi cette presse, notamment française, toujours si enclin à trouver le fasciste en tout citoyen de la droite nationale et populaire se veut bien silencieuse face aux milices néo-nazies qui sévissent ouvertement en Ukraine. 

La France n’a bien sûr pas de leçon de morale à donner sur le passé collaborationniste de l’Ukraine car la Division SS « Charlemagne » demeure, en France, le pendant de la division SS ukrainienne « Galicie ». Mais autant il parait aujourd’hui légitime de s’alarmer de la résurgence de groupuscules néo-nazis dans plusieurs pays d’Europe, autant le silence fait sur les milices ukrainiennes qui assassinent dans le Donbass est consternant.

Pourtant cette montée extrémiste n’est pas nouvelle puisqu’en 2009 différents évènements auraient dû inquiéter l’Union Européenne et les médias occidentaux. Ainsi, le 28 avril 2009, la principale formation néofasciste locale, « Svoboda » (Liberté), dirigée par Oleh Tiahnibog, faisait installer à Lviv (Lwow), capitale de la Galicie en Ukraine occidentale, de grands panneaux publicitaires en l’honneur de la division Waffen SS « Galizien » (Halitchina, en ukrainien)1.

Aujourd’hui, ces milices demandent la réhabilitation des « Héros » de la Division SS « Galicie » arguant le fait que ces hommes ont, durant la guerre 41-45 en Ukraine, participé à la « résistance nationale »…

 

La Division de la Waffen SS « Galicie »

Cérémonie de la création de la 14eme division « Galicie » de la Waffen SS a LvivL’idée de créer des troupes SS slaves pour combattre l’URSS avait germé, chez les militaires allemands et dans l’entourage de Rosenberg, ministre nazi chargé des Territoires de l’Est après l’Opération Barberousse. Mais Hitler et son entourage rejeta cette proposition : il n’était pas question de former de grandes unités indépendantes composées majoritairement d’untermenschen slaves.

Début 1943, tandis que les Allemands et leurs alliés se font balayer à Stalingrad, le SS-Brig.Fhr Dr Otto Wächter, alors gouverneur de la Galicie propose à Heinrich Himmler de créer une nouvelle division de la Waffen SS  constituée avec des volontaires ukrainiens.

Wächter, qui se trouve à Lviv depuis 1941, est connu pour ses sympathies envers les Ukrainiens.

Il n’est donc pas surprenant de le voir prendre l’initiative de former une grande unité qui serait levée avec des Galiciens, anciens citoyens de l’Autriche-Hongrie, catholiques et plus « occidentalisés » que les Ukrainiens de l’est.

Le thème choisi pour le recrutement est très simple : la lutte sans pitié contre le Bolchevisme et le judaïsme politique.

Les nécessités militaires l’emportent sur les exigences raciales alors en vigueur à la Waffen SS et Himmler, malgré sa haine envers les Slaves, Himmler ne peut qu’accepter.

Création de la SS-Freiwilligen –Division « Galizien »Le 28 avril 1943, Wächter rend le projet public. La nouvelle unité est baptisée « SS-Freiwilligen-Division « Galizien », nom impropre étant donné le caractère plus ukrainien que galicien de la division.

Parmi les ukrainiens, les avis sont partagés : les Nationalistes de Bandera, chef de l’organisation des nationalistes ukrainiens (OUN). Pensent que les Ukrainiens ne feront que servir de chair à canon et s’opposent à ce projet.

Du côté des collaborateurs, en revanche, on est enthousiaste. Le chef du Comité Central Ukrainien du Gouvernement Général (Pologne), le professeur Volodymyr Kubiiovych se trouve en effet mêlé au projet depuis qu’il a proposé, le 8 mars 1943, au Gouverneur-Général Hans Frank, de lever une force armée ukrainienne pour combattre les communistes.

Des Ukrainiennes rendent hommage aux dignitaires nazis et aux volontaires ukrainiensLe recrutement commence dès le 1er mai. Les soldats doivent mesurer au moins 1,65 m et avoir de 18 à 35 ans. De nombreux volontaires se présentent. Comme toujours, on y trouve de tout : des aventuriers, des gens qui pensent échapper à leurs conditions de vie, des volontaires qui croient intégrer une nouvelle Légion Ukrainienne identique à celle (les Sichovi Striltsi) qui avait combattu contre les Russes dans l’Armée austro-hongroise au cours du premier conflit mondial et des adhérents au gouvernement en exil de l’UNR. Le 4,

le professeur Volodymyr Kubiiovych s’adresse à la population ukrainienne et lui demande de fournir massivement des volontaires à la division.

Dès le 8 mai 1943, 32.000 hommes se sont portés volontaires ! Le 3 juillet 1943, Gottlob Berger annonce que le total de volontaires est monté à 80.000. Mais seuls 13.245 hommes sont finalement retenus pour la division sur les 30.000 qui ont été acceptés.

La plus grande partie des volontaires provient des villes d’Ukraine occidentale (Ivano-Frankivsk, Ternopil et Lvov en particulier). Le 22 octobre, la division est rebaptisée 14. Galizische SS-Freiwilligen-Infanterie-Division.

Ottawa a donné refuge à des milliers de criminels de guerre nazis

Complétons cette trilogie de blogues sur les criminels de guerre en parlant du Canada. Des milliers d’entre eux ont été accueillis ici par les autorités fédérales. Ottawa a reconnu en 1997 avoir permis en 1950 à plus de 2000 membres de la 14e division Waffen-SS ukrainienne, la division «Galicie», de s’établir au Canada à la demande de Londres qui n’en voulait pas en Grande-Bretagne.  

Les SS ukrainiens servaient avec des escadrons d’extermination nazis (Einsatzgruppen) et des unités de police militaire allemande qui combattaient des groupes de partisans. Le Canada affirmait avoir reçu des assurances des Anglais que les SS ukrainiens n’avaient pas participé à des crimes de guerre. Ce que soutient également la communauté ukrainienne qui les considère comme des «combattants de la liberté». Des documents publiés depuis indiquent que les Britanniques n’avaient effectué aucune enquête sur leurs faits d’armes. 




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Commentaires
Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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