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Droit et devoir de Memoire
30 décembre 2020

L'Armistice 14-18 ne peut être célébré sauf pour les amis du Marechal Petain

L'Armistice 14-18 ne peut être célébrée sauf pour les amis du Marechal Petain
L'Armistice 14-18 ne peut être célébrée sauf pour les amis du Marechal Petain
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L'Armistice 14-18 ne peut être célébrée sauf pour les amis du Marechal Petain
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Heure Allemande
L’expression heure allemande est généralement utilisée comme synonyme de l’occupation par l’Allemagne nazie pendant la  Premiere et Seconde Guerre mondiale de la France et de la Belgique depuis la parution en 1945 du roman Mon village à l'heure allemande de Jean-Louis Bory, qui obtiendra le prix Goncourt la même année. Cette expression est également utilisée, mais moins souvent, comme symbole de l’occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale dans les 13 departements du nord 

affiche 1916

Passage à l'heure d'hiver

Publié le 20 octobre 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Illustration 1Crédits : © jozsitoeroe - stock.adobe.com

Illustration 1

Le passage à l'heure d'hiver se déroulera dimanche 25 octobre 2020 à 3 heures du matin. Il faudra enlever 60 minutes à l'heure légale. Il sera alors 2 heures.

Le changement d'heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l'heure d'hiver s'effectue le dernier dimanche d'octobre et le passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars.

Mensonges et falsifications de l Histoire  du Gouvernement pour un symbole de la collaboration entre Petain et les fascistes Européens de 1940 en toute impunité....
Petain fut le héros de verdun
Ce sont les Allemands qui prennent l'initiative de l'offensive lorsqu'éclate, le 21 février 1916, le coup de tonnerre de Verdun. Parmi la constellation des généraux français, Joffre choisit et désigne immédiatement Pétain, commandant la 2e armée, pour organiser la défense. Dans ses Mémoires , il lui rendra hommage : " Le commandant de la 2e armée était doué de très grandes qualités militaires qui l'ont, au cours de la guerre et en particulier au début de la bataille de Verdun, justement mis en relief. C'est par une amélioration constante de l'organisation du commandement, par un sens tactique très aigu, un perfectionnement sans cesse renouvelé des procédés de défense que Verdun a été sauvé, et c'est le général Pétain qui a été véritablement l'âme de tous ces progrès. On ne devra jamais oublier que, par l'étude incessante des procédés de combat ennemis, il a fait réaliser à notre armée les plus grands progrès tactiques de toute la guerre ; en particulier, la liaison de l'aviation et de l'artillerie qui fut si féconde. " En effet, les enseignements tirés, notamment en Artois et en Champagne, ont confirmé, dans l'esprit de Pétain, le caractère décisif de la coordination artillerie-infanterie-aviation qui exige un degré de supériorité aérienne permettant aux avions d'observation de régler les feux d'artillerie. Il a donc, avec le colonel Barès, renforcé les moyens aériens d'observation ainsi que les unités de chasse indispensables à leur protection. Il a fixé sa mission au commandant de Rose, commandant le groupement de cinq escadrilles de chasse : " Rose, balayez-moi le ciel, je suis aveugle… Si nous sommes chassés du ciel, alors, c'est simple, Verdun sera perdu. "

L’armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français de Philippe Pétain afin de mettre fin aux hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l'Allemagne le  septembre 1939, marquées notamment par la bataille de France déclenchée 10 mai 1940.

L'armistice établit les conditions de l'occupation par l'Allemagne de la France, le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l'Allemagne. Du point de vue territorial, il résulte de la convention (en particulier en ses articles 2 et 3) que la France métropolitaine est divisée en deux parties par une ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande et la zone dite « libre » La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire y compris la zone occupée et l'Empire qui demeurent sous l'autorité du nouveau gouvernement français. Dans la zone occupée, on distinguera par la suite le Nord (deux départements, le nord Pas-de-Calais) qui est rattaché au gouvernement t militaire allemand en Belgique, la « zone réservée » de l'Alsace-Moselle zone interdite  le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique et la (petite) zone d'occupation italienne avant fin 1942.

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L'entrée en application de cet armistice ne doit se faire qu'après la signature de celui entre l'Italie et la France, signé le 24 juin à 18 h 35 Heure d’été . Le cessez-le-feu entre en vigueur six heures après, soit à 0 h 35 Heure d’été le 25 juin 1940.

L’avant-veille, dans l’après-midi du 19 juin 1940, les soldats du Génie de la Wehrmacht s’étaient attaqué au vieux musée, avaient abattu ses murs à l’aide de foreuses à air comprimé et tiré le wagon historique jusqu’à la place qu’il occupait à présent. L’idée de la résurrection et de l’utilisation vengeresse du wagon de Compiègne était due à Gœbbels qui, diaboliquement, l’avait soufflée à son maître. .A 15h 25 heure d'été précises, Hitler et sa suite gravissaient le marchepied et franchissaient le seuil du wagon. Moins de cinq minutes plus tard, un groupe de six hommes hébétés et harassés déboucha dans la clairière de Rethondes. C’étaient les Français A travers les chemins de la plus lourde et de la plus sombre défaite qui eût fondu sur la France depuis soixante dix ans, quatre militaires de hauts grades et deux diplomates, dont un ambassadeur, avaient, pendant plus de vingt heures, remonté le courant incessant des réfugiés civils embouteillant les routes, heurté le flot éperdu des fuyards et des armées en retraite, traversé des villes bombardées et abandonnées franchi les lignes allemandes sur un pont de la Loire, aux environs de Tours, avant de parvenir à Paris. Depuis leur départ dans leurs dix voitures flanquées du drapeau des parlementaires, aucun des six hommes n’avait dormi. Parqués dans un hôtel réquisitionné de l’avenue Hoche, le Royal-Monceau, ils avaient brusquement reçu l’ordre de poursuivre leur voyage vers une destination inconnue. Ce fut seulement en pénétrant dans la forêt de Cornpiègne, baignée par le soleil d’été, qu’ils comprirent.

Les hommes noirs de la garde du Führer de l’Allemagne victorieuse montaient leur rigide et orgueilleuse faction. Pas un muscle de leur visage ne s’anima au passage des Français. Les six vaincus se hissèrent dans le wagon. Ce fut le face à face historique, mêlant le passé et le présent. Un bref instant, le silence se fit et les regards s’aiguisèrent. Mais, dans celui des six Français, ne se lisaient qu’une intense stupeur et, peut-être, plus que tout, une Incommensurable lassitude. Dans le grand compartiment oblong, Adolf Hitler, le premier de tous, s’assit à la place exacte où, en novembre 1918, s’était tenu Ferdinand Foch. Carré sur son siège, aux côtés de Gœring, de Raeder et de Brauchitsch, Hitler, ne desserra pas les dents

Lecture de Keitel... Le second drame du carrefour de Compiègne se jouera en douze minutes. Ainsi que Weygand, naguère, le chef de la Wehrmacht, le colonel-général Wilhem Keitel, était resté debout dans le compartiment. Raidi de morgue empli arrogante joie de la revanche. Le chef d’Etat-Major d’Hitler entama la lecture du préambule des négociations d’armistice, un monument de mensonge et d’orgueil, qui accusait la France de parjure et d’agression : C’est dans le même wagon, lut Keitel, que commença le calvaire du peuple allemand… Cet endroit a été choisi pour effacer une fois pour toutes, par un acte de justice réparateur, un souvenir qui, pour la France, n’était pas une page honorable de son histoire… La France est vaincue, poursuivit le général allemand. Le but de l’Allemagne est d’empêcher une reprise des hostilités, d’offrir aux armées du Reich toute sécurité pour poursuivre la guerre contre l’Angleterre… Il avait fallu six minutes à Keitel pour débiter sa harangue plus six autres à Schmidt pour en traduire le texte aux Français Hitler se lève... Lorsque l’interprète eut achevé, Hitler se leva instantanément. Son rôle à lui était joué. C’était maintenant à Keitel, son représentant, de conduire les négociations, c’est-à-dire de communiquer aux plénipotentiaires français l’ultimatum auquel ils devraient se soumettre pour que l’Allemagne cessât le combat contre la France. Aussi longtemps qu’Huntziger. N’aurait pas signé, les hostilités naturellement se poursuivraient. Suivi de son escorte, Adolf Hitler sortit du wagon. Jusque-là, se rappelle Paul Schmidt, «Français et Allemands étaient restés en face les uns des autres, les visages figés, comme s’ils avaient été tous des statues de cire». Négociations...

A l’intérieur du wagon de Rethondes, assisté de l’interprète Schmidt et d’autres officiers d’état-major, Keitel s’installa en face d’Huntziger et des Cinq autres Français. La discussion pour l’arrêt de la guerre dura plus de vingt-sept heures. Pied à pied, les Français se défendaient ; mais c’était peine perdue. Signature... A 18h 50 le samedi 22 juin, le général Charles Huntziger signa le traité de capitulation de la France devant le Reich hitlérien. Dans le wagon de Compiègne, un à un, les yeux brouillés de larmes, les Français se retirèrent. Keitel retint le dernier et adressa, à Huntziger, suivant son expression, quelques brèves paroles de soldat. Finalement, le vainqueur tendit la main au vaincu. Cependant, le général- Huntziger s’excusa. Et, devait rappeler plus tard Keitel avec un certain dépit, il quitta le wagon en ne m’adressant qu’un bref et strict salut militaire

L’armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français de Philippe Pétainafin de mettre fin aux hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l'Allemagne le 3 septembre 1939, marquées notamment par la bataille de France déclenchée 10 mai 1940.

L'armistice établit les conditions de l'occupation par l'Allemagne de la France, le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l'Allemagne. Du point de vue territorial, il résulte de la convention (en particulier en ses articles 2 et 3 que la France métropolitaine est divisée en deux 

L'entrée en application de cet armistice ne doit se faire qu'après la signature de celui entre l'Italie et la France, signé le 24 juin à 18 h 35 heure d'été Le cessez-le-feu entre en vigueur six heures après, soit à 0 h 35 heure d’été le 25 juin 1940  

Avant son départ pour Rethondes, le général Huntziger, chef de la délégation française, est reçu par Pétain en présence du nouveau ministre de la Défense, le général Weygand et du ministre des Affaires étrangères Paul Baudouin; au cours de cet entretien, le chef du Gouvernement fait part de ses « instructions formelles » qui sont de « […] rompre immédiatement la négociation si l'Allemagne exige premièrement la remise totale ou partielle de la flotte, deuxièmement l'occupation de la métropole, ou troisièmement l'occupation d'une partie quelconque de l'empire colonial. » Parallèlement, les services du ministère des Affaires étrangères rédigent une note : « Liste succincte des concessions qui ne pourraient être faites sans porter atteinte à l'honneur» ; aux trois points indiqués par Pétain, s'ajoutent la livraison de l'aviation et la sauvegarde des institutions de la France et sur l'intégrité du territoire il est précisé que cela concerne particulièrement l'Alsace-Lorraine et la Corse.

Ayant pris connaissance des conditions d'armistice édictées par les Allemands, Huntziger en rend compte à Weygand, le 21 juin à 20 heures, au cours d'un long entretien téléphonique — conversation écoutée par les Allemands — où il dicte le texte intégral de la convention, aussitôt transmise au Conseil de ministres réuni à Bordeaux

La délégation française considère que les conditions qui sont imposées à la France par l'Allemagne, bien que dures, sont toutefois acceptables car elle garde sa flotte et ses colonies — conformément aux souhaits de Pétain — et n'est pas entièrement occupée. En fait, au moment de la signature de l'armistice, les Allemands n'exigent aucune des trois conditions qui, selon les instructions de Pétain, auraient été susceptibles de provoquer la rupture des négociations: « En effet, le territoire ne serait pas occupé dans sa totalité puisqu'une ligne de démarcation définirait la délimitation de la zone sous contrôle allemand […]. Mais au cours des négociations, cette ligne ne fut pas présentée comme intangible […]. ». La flotte serait simplement désarmée et la question de l'Empire ne fut pas l'objet de ces négociations

Lors des pourparlers qui se déroulent toute la journée du 22, entrecoupés de nouvelles communications téléphoniques entre Huntziger et Weygand, la délégation française obtient néanmoins deux modifications : l'article 5 sur la livraison des avions militaires et l'article 17 sur les transferts de valeurs et de stocks, sont amendés. Les Allemands refusent toute autre concession, en dépit des protestations françaises, en particulier sur l'article 19 concernant le droit d'asile et sur l'Italie (la France n'ayant pas été vaincue dans les Alpes) À la suite de l'ultimatum du chef de la délégation allemande, le général Keitel, Huntziger reçoit l'ordre depuis Bordeaux de signer l'armistice

Après ces deux jours de discussion, l'armistice est donc signé le 22 juin à 18 h 36 Heure d’été par les généraux Keitel et Huntziger

Les motivations de Hitler

Les conditions de l'armistice sont motivées par les préoccupations d'Adolf Hitler à cette époque : il faut bien sûr empêcher de façon durable que la France ne redevienne une grande puissance militaire, mais à court terme, il faut veiller à ce que sa flotte et l'aviation ne rejoignent pas le Royaume-Uni2, qui reste le dernier pays à vaincre ou à séduire, car un accord de paix avec le Royaume-Uni reste souhaité en cette fin du mois de juin. Enfin, il ne faut froisser ni l'allié italien, ni le potentiel allié espagnol. Hitler a rencontré Mussolini le 18 juin à Munich pour le convaincre de s'en tenir à ses vues : le Duce voulait s'emparer de la flotte et de l'aviation françaises, occuper la France jusqu'au Rhône, annexer Nice, la Savoie, la Corse, la Tunisie, la Côte française des Somalis, les villes d'Alger, d'Oran et de Casablanca, ce qui n'entrait pas dans les plans de Hitler qui considérait ces prétentions démesurées et de nature à compromettre la signature de l'armistice Ce sont toutes ces considérations complexes qui vont déterminer le contenu de la convention d'armistice.

Les conditions

La France coupée en quatre : zone libre, zone occupée, départements annexés et du Nord de la France directement sous administration militaire allemande.

La convention est un texte bref de vingt-quatre articles, qui contient notamment les clauses suivantes:

  • Les prisonniers de guerre (plus de 1,5 million d'hommes) restent en captivité jusqu'à la signature d'un accord de paix.

  • La moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande : c'est la zone occupée, qui couvre à peu près les trois cinquièmes du territoire. Le reste constitue la « zone libre », c'est-à-dire non occupée, regroupée essentiellement au sud de la Loire. Les deux zones sont séparées par la ligne de démarcation.

  • La France doit pourvoir à l'entretien de l'armée d'occupation. Il s'avéra que le montant de ces indemnités allait être fixé de façon quasi-discrétionnaire par les Allemands, et leur montant s'élèvera, en moyenne, à 400 millions de francs par jour.

  • Dans la zone libre, l'Armée française est limitée à 100 000 hommes et les troupes sont désarmées.

  • La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, y compris la zone occupée, l'Alsace et le département de la Moselle, mais dans la zone occupée, il est stipulé que l'Allemagne exerce « les droits de la puissance occupante », ce qui implique que l'administration collabore avec elle d'une « manière correcte ».

  • L'Empire colonial français reste également sous l'autorité du Gouvernement français.

  • Les bâtiments de guerre rejoignent leur port d'attache du temps de paix, comme CherbourgBrest et Lorient qui se trouvaient en zone occupée (« La désignation de ces ports sera faite d'après les ports d'attache des navires en temps de paix »).

  • La France doit livrer les réfugiés politiques allemands ou autrichiens présents sur son sol.

La dernière condition (article 19 : la France doit livrer les réfugiés politiques allemands ou autrichiens présents sur son sol) est généralement considérée comme « contraire à l'honneur », en tout premier lieu par la délégation française à Rethondes

Le 14 juin 1940, les Allemands rentrent dans Paris, l’humiliation ressentie par de nombreux français est grande. Le 22 juin 1940 le maréchal Pétain signe l’armistice à Rethondes, celui-ci met fin à une guerre éclaire de moins de six semaines qui opposait la France et l’Allemagne: la France est alors coupée en deux zones : la zone Nord sous l’occupation allemande et la zone Sud, qui est appelée « zone libre », est rattachée au gouvernement de Vichy

Le 10 juillet, le parlement réuni à Vichy vote les pleins pouvoir à Pétain et met fin à la IIIème république. La poignée de main entre Pétain et Hitler à Montoire le 24 octobre 1940 engage la France dans la collaboration. Certains français se sentent trahis par le maréchal. L’occupant et le régime de Vichy éditent une série de décrets sur le statut des juifs.

Une partie de la population décide donc d’entrer dans la résistance par de nombreux moyens, et inciter le reste de la population à prendre conscience de la situation de l’époque par l’intermédiaire des médias.

Cette situation nous amène donc à une question: les médias ont-ils été un contre-pouvoir sous le régime de Vichy? Dans la première partie de ce blog, nous verrons que les médias n’étaient pas un contre-pouvoir lorsqu’ils étaient contrôlés par le régime et de collaborer contre les résistants nommés Terroristes

Philippe Pétain est un militaire et un homme d’état français fait maréchal de France en 1918. Comme chef militaire, le maréchal Pétain est généralement considéré comme le « vainqueur de Verdun». Connu en tant que dernier chef de gouvernement de la Troisième République, son nom est souvent associé à l’Armistice du 22 juin 1940. Ainsi il est le fondateur de l’Etat du régime de Vichy qu’il a dirigé pendant l’occupation, du 10 juillet 1940 au 19 août 1944 en engageant la collaboration avec l’Allemagne Nazie.

Ce dernier joue le plus possible sur la réputation du « vainqueur de Verdun »; le régime dirigé par Jean Bichelonne X crise 1934 favorable a l'Heure d’été exploite le prestige du Maréchal et diffuse un culte de la personnalité omniprésent. Les photos du Maréchal figurent dans les vitrines de tous les magasins, sur les murs des cités, dans toutes les administrations. Ainsi, il se sert des médias, de différents moyens de diffusions, pour marquer sa présence partout.La politique économique est une Néo-classique libérale par répartition toujours utilisée de nos jours...

Aujourd’hui certaines affiches à la gloire de Pétain sont encore célèbres, comme celle-ci:

LES CONSÉQUENCES DE L’ARMISTICE : CHANGEMENT DES PRATIQUES ET

NÉGOCIATIONS PERMANENTES

L’armistice franco-allemand ordonne la cessation des hostilités contre le Reich allemand, sur le territoire français, ainsi que dans les possessions, colonies, protectorats et territoires sous mandat et sur les mers, pose le cadre de la collaboration et, conformément à la volonté d’Hitler, prive la

France, à long terme, de la possibilité de redevenir une grande puissance militaire, et empêche, à court terme, sa flotte et son aviation de rejoindre le Royaume-Uni.

Ainsi le gouvernement

français ordonne que les troupes françaises, déjà encerclées par les troupes allemandes, déposent immédiatement les armes (art. 1er). L’article 2 définit – à l’aide d’une carte annexée − la zone d’occupation. Paris est donc occupée, avec ce que cela implique d’occupation physique des bâtiments de l’administration. L’article 3 met en place le contrôle allemand au motif « des droits de la puissance occupante » et donne l’injonction au gouvernement français de « faciliter par tous les moyens réglementaires » et « le concours de l’administration française » l’exercice de ces droits : le gouvernement français « doit inviter immédiatement toutes les autorités et tous les services administratifs français du territoire occupé à se conformer aux réglementations des autorités militaires allemandes et à collaborer avec ces dernières d'une manière correcte ».

Conformément à l’article 4, sur le plan militaire, « les forces armées françaises sur terre, sur mer et dans les airs devront être démobilisées et désarmées dans un délai encore à déterminer l’exception des troupes nécessaires au maintien de l'ordre intérieur dont les effectifs et leurs armes seront déterminés par l'Allemagne ou par l'Italie respectivement. Les forces armées françaises stationnées dans les régions à occuper par l'Allemagne devront être rapidement ramenées sur le territoire non occupé et seront démobilisées. Selon l’art. 5, il pourra être exigé comme garantie de la stricte observation des conditions d'armistice, que toutes les pièces d'artillerie, les chars de combat, les engins antichars, les avions militaires, les canons de la D.C.A., les armes d'infanterie, tous les moyens de traction et les munitions des unités de l'armée française engagées contre l'Allemagne se trouvant sur le territoire non soumis à l’occupation allemande, soient livrés en bon état. Les armes, munitions et matériels de guerre de toute espèce restant en territoire français non occupé, elles devront être entreposées ou mises en sécurité sous contrôle allemand ou italien respectivement (Art. 6).fabrication de nouveau matériel de guerre en territoire non occupé devra cesser immédiatement.

Par ailleurs, toutes les fortifications terrestres et côtières avec leurs armes, munitions et équipements, les stocks et installations de tout genre, se trouvant dans les régions à occuper,devront être livrés en bon état (Art. 7). La flotte de guerre française − à l'exception de la partie laissée à la disposition du Gouvernement français pour la sauvegarde des intérêts français dans son empire colonial − sera rassemblée dans des ports à déterminer, démobilisée et désarmée sous le contrôle de l'Allemagne ou de l'Italie (Art. 8). Le Haut-Commandement français devra fournir au Haut-Commandement allemand les indications précises sur toutes les mines posées par la France, ainsi que sur tous les barrages de mines dans les ports et en avant des côtes, ainsi que sur les installations militaires de défense et de protection (Art. 9). De plus, le gouvernement français s'engage à n'entreprendre à l'avenir aucune action hostile contre le Reich allemand avec aucune partie des forces armées qui lui restent, ni d'aucune autre manière. Il doit empêcher les membres des forces armées françaises de quitter le territoire français et veiller à ce que ni les armes, ni des équipements quelconques, ni navires, avions, etc., ne soient transférés en Angleterre ou à l'étranger. Il interdira aux ressortissants français de combattre contre l'Allemagne au service d'États avec lesquels l'Allemagne se trouve encore en guerre. Les ressortissants français qui ne se conformeraient pas à cette prescription seront traités par les troupes allemandes comme francs tireurs (Article 10).

Enfin l’article 22 met en place une Commission allemande d’armistice agissant sous les ordres intérêts de la France seront représentés par une délégation française. De même, on trouve du haut-Commandement allemand », qui « réglera et contrôlera l’exécution de la convention d’armistice » (elle va siéger à Wiesbaden, elle comprend 15 membres permanents, elle est présidée par le général Von Stülpnagel jusqu’en janvier 1941). Le gouvernement français doit former une délégation « chargée de représenter les intérêts français et de recevoir les ordres d’exécution de la Commission allemande » (appellation officielle : Délégation française auprès de la Commission allemande d’armistice).

Dans l’armistice franco-italien, on retrouve l’équivalent de l’article 22 côté allemand (ici : art. 23 et 24) qui met en place une Commission italienne (qui siègera à Turin) auprès de laquelle les intérêts de la France seront représentés par une délégation française. De même, on trouve du haut-Commandement allemand », qui « réglera et contrôlera l’exécution de la convention

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Commentaires
Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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