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Droit et devoir de Memoire
27 août 2020

Massacre d oradour sur Glane avec des SS français sous l heure d'ete des vaincus de 1945

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Oradour sur Glane martyrisé sous l'heure d'été en 1944
Oradour sur Glane martyrisé sous l'heure d'été en 1944
Oradour sur Glane martyrisé sous l'heure d'été en 1944

Jean-Marcel Darthout était âgé de 92 ans. Il ne reste désormais qu'un seul survivant du massacre commis en juin 1944 par des soldats SS de l'Allemagne nazie

L'oubli de sud -ouest des alsaciens et de l'heure d'été de 1942 de Petain est volontaire du journaliste pour ce récit

Aux côtés de Robert Hébras, âgé de 91 ans et désormais dernier survivant du plus important massacre de civils perpétré par les nazis en France le 10 juin 1944(642 morts, dont 247 enfants), Jean-Marcel Darthout était un rescapé.

Ce mercredi, Philippe Lacroix, le maire d'Oradour-sur-Glane, commune située en Haute-Vienne, à une vingtaine de kilomètres de Limoges, a confirmé le décès, à 92 ans, de Jean-Marcel Darthout, initialement révélé par Le Populaire du Centre : il a évoqué un homme exemplaire "qui a œuvré toute sa vie pour que personne n'oublie ce que la barbarie peut causer".

Oradour-sur-Glane est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Ses habitant sont appelés les Radounauds ou Radounaux (forme très peu usitée).
Le nom d'Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le 10  1944. La petite cité est aujourd'hui divisée en deux entités, dont le centre de la mémoire constitue en quelque sorte le trait d'union : l'ancien village, conservé à l'état de ruine, qui témoigne des souffrances infligées aux gens de cette petite bourgade, et le nouveau village, reconstruit quelques centaines de mètres plus loin.
Localisation
Le village est situé à environ 25 km au nord-ouest de Limoges et fait partie du canton de Saint-Junien-Est, dans l'arrondissement de Rochechouart (Haute-Vienne). Il se situe dans la vallée de la rivière Glane, cours d'eau pittoresque découvert par le peintre Corot au xixe siècle. Il en a peint des paysages
Histoire
Oradour avant le massacre
Oradour-sur-Glane était alors une petite bourgade limousine active et ordinaire, avec ses commerces, cafés-hôtels, boutiquiers et artisans. Elle vit principalement de l'agriculture jusqu'à la crise du secteur, qui fait se dépeupler lentement les campagnes. Il ne reste en effet plus que deux exploitations agricoles en 1944 sur la commune La population est de 1800 habitants en 1943
Au début du xxe siècle, le village se modernise avec notamment l'arrivée de l'électricité et d'une ligne de tramways des chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne, qui la relie à Limoges, distante d'une vingtaine de kilomètres au sud-est. Le recensement de 1936 fait état d'une population de 1 574 âmes. Outre tous ses commerces, Oradour possède une harmonie municipale, une société de pêche et trois écoles.
En 1940, la guerre mobilise 168 hommes de la commune dont 113 rentreront au village dès l'armistice5.
Malgré la proximité immédiate de groupes de résistants et l'accueil de réfugiés lorrains expulsés de Charly-Oradour, un village mosellan nommé ainsi après la guerre en hommage aux victimes, dont 39 venaient de ce petit village, l'endroit est relativement épargné par la guerre jusqu'au massacre. La population, comme dans la plus grande partie de la France, après avoir adhéré aux idées et à la personne du Maréchal Pétain, sdoutient des encouragements de plus en plus virulentes vis a vis du commerce à l'égard de la politique collaborationniste,
Les auteurs du drame appartiennent à la 3e compagnie du 1er bataillon de Panzergrenadier (commandé par le major Adolf Diekmann) du 4e SS-Panzer-Regiment Der Führer de la 2e SS-Panzer-Division Das Reich.
Cette division était basée spécialement dans le sud-ouest afin de lutter contre les maquisards et résistants de l’armée Secrètes galvanisés par le débarquement allié en Normandie. Constamment harcelée par les Forces françaises de l'intérieur (FFI), elle riposte par de sanglantes représailles.
Le 9 juin 1944, à Tulle libérée depuis l'avant-veille par la Résistance, 99 hommes sont pendus.
Le 10 juin 1944, après l'arrivée des Allemands dans le bourg d'Oradour-sur-Glane, le garde champêtre fait savoir aux habitants qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans délai, sur la place du Champ de Foire situé à l'intérieur du village, munis de leurs papiers, pour une vérification d’identité.
Les SS pénètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs armes, obligent tout le monde, même les malades, à se rendre sur le lieu de rassemblement. Un à un ou par groupes, conduits et surveillés par les SS, les villageois se massent peu à peu sur le Champ de Foire. Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins. Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux en cours. Plusieurs personnes qui n'obéissent pas aux ordres sont abattues.
Les Allemands divisent la population en deux groupes : d'un côté les femmes et les enfants, de l'autre les hommes.WAFFEN-SS / « DAS REICH »LES VOLONTAIRES FRANÇAIS SOUS UNIFORME ALLEMAND
Ce chapitre concerne les engagés volontaires individuels dans les formations de la Wehrmacht, les membres de la Légion des Volontaires Français contre le Bolchévisme (L.V.F.) et de la Légion Tricolore, les membres des N.S.K.K., de l'Organisation TODT, des Waffen ou de la Phalange Africaine. L'histoire et le courrier des Français faisant partie de «La Légion Française des Combattants et Volontaires la Révolution Nationale», organisation politique d'anciens combattants, sont traités dans les chapitres "La France sous le régime de l'État Français 1940-1944".
16 JANVIER 1942 : Création de la Croix de Guerre Légionnaire. Elle sera attribuée aussi bien aux soldats de la LVF combattant sur le front de l'Est qu'à ceux de la "Phalange Africaine" créée en Afrique du Nord pour combattre les Alliés lors de la Campagne de Tunisie. La Croix de Guerre Légionnaire sera supprimée le 7 janvier 1944. Note : Les récipiendaires et leur famille n'ont, pour leur propre sécurité, généralement pas fait état de cette attribution après la fin de la guerre. D'où la grande difficulté d'en trouver d'authentiques. Plusieurs types légèrement différents de cette médaille sont apparus sur le marché récemment, beaucoup semblent ne pas être d'être d'époque LES N.S.K.K. FRANCAIS
JUILLET 1942 : Possibilité pour les Français de s'enrôler dans l'organisation national-socialiste paramilitaire NSKK (Nationalsozialistische Kraftfahrkorps (NSKK), = « Corps de transport national-socialiste ». La première troupe de NSKK française est formée en juillet 1942 sur proposition du capitaine Troupeau. L'âge d'admission est fixé à 50 ans maximum. Les Français devaient signer un engagement de deux années minimum 8 AOÛT 1942 : Le gouvernement du Maréchal Pétain crée la «Légion Tricolore». Les engagés volontaires proviennent, en partie des régiments de l'armée française (contrairement à la LVF) et notamment un certain nombre de rapatriés de Syrie. Les volontaires de la zone non-ocupée sont stationnés à Guéret (Creuse) pendant toute la durée de vie de la Légion Tricolore. Les volontaires de la zone occupée sont regroupés à la Caserne de la Reine à Versailles. La Légion Tricolore aurait dû avoir des unités dans toutes les spécialités (infanterie, cavalerie, génie, ...) contrairement à la L.V.F. qui était uniquement une unité d'infanterie. Devant le refus du Reich de voir la création d'une unité militaire française dépendant de l'État Français, la Légion Tricolore ne perdurera pas et sera interdite après l'invasion de la "zone non-occupée" en novembre 1942. Les hommes rejoindront par la suite d'autres formation de l'armée française (Ier régiment de France...) ou encore.... la LVF.

LA « PHALANGE AFRICAINE »

NOVEMBRE 1942 : Le succès américain du débarquement en Afrique du Nord conduit l'ambassadeur allemand en France, Otto Abertz, à demander la création d'une « Légion Impériale », sous le commandement de Joseph Darnand. Le 18 novembre il demande au gouvernement du maréchal Pétain : "de déclarer immédiatement la guerre aux États-Unis et de créer les Légions Impériales, pour combattre les Alliés en Afrique". Le 20 novembre, Laval accepte le principe de création des Légions, mais refuse catégoriquement une déclaration de guerre envers les États-Unis. Le 22 novembre, il déclare la création de la « Légion impériale ». Le recrutement se fait parmi les membres du S.O.L. (Service d'Ordre Légionnaire) de Joseph Darnand. Le général Puaud, inspecteur de la L.V.F., donne à Darnand une liste de soixante officiers prêts a partir pour l'Afrique. Finalement ce sont seulement six officiers qui arrivent à Tunis le 28 décembre 1942. 8 JANVIER 1943 : A Tunis, la première unité (et dernière) de la Légion impériale est crée : la "Phalange Africaine", forte de 300 Français et 150 autochtones. La Phalange Africaine, est commandée par le Lieutenant-colonel Pierre-Simon Christofini. Blessé lors d'un exercice le 23 janvier, ce dernier est rapatrié sur la Sicile. Reconnu et arrêté par les troupes françaises en octobre, il est transporté à Alger et passe en cour martiale. Condamné a mort, il essaie de se suicider. Attaché sur une brancard, il est fusillé le 3 mai 1944. Le 2 février 1943, la compagnie s'installe au camp de Cedria Plage pour commencer son instruction. 26 FEVRIER 1943 : Le Résident Général pétainiste Esteva constitue officiellement la Phalange Africaine pour lutter pendant la Campagne de Tunisie contre les Alliés et les troupes françaises du général Juin et des F.F.L.. 18 MARS 1943 : Prestation de serment de la Phalange Africaine, La Phalange Africaine est rattachée au 2° bataillon 754° régiment d'infanterie de la 334° division d'infanterie de la Wehrmacht. Les hommes de plus valables sont regroupés au sein de la compagnie "Franconia" ou "Französische Freiwilligen Legion". Prévue pour 10 000 volontaires, elle n'en comportera qu'un peu plus de 200. Le seul insigne distinctif,est la francisque qui, pour les officiers est porté sur le poche de poitrine droite. Les autres ont l'insigne sur la manche de la veste et du manteau, mais seulement en tenue de sortie. 10 AVRIL 1943 : La compagnie monte au front pour relever une unité allemande au nord de Madjec el Bab. Le 17 avril, une patrouille de reconnaissance forte de 8 hommes, s'accroche avec une section néo-zélandaise et hindoue, forte de 50 hommes.« Ils mettent la section en fuite ». 24 AVRIL 1943 : La Phalange est encerclée par les éléments d'infanterie et des chars de la 8° armée britannique. Au prix de 100 morts, elle brise l'encerclement et retraite sur 10 kilomètres. 14 membres de la Phalange, fait prisonniers par les Free French, sont fusillés. 5 - 20 MAI 1943 : Le 5 mai 1943, la "première phalange africaine", est officiellement reconnue en France et rattachée à la L.V.F.. Un loi parue au J.O. du 20 mai 1943, assimile les phalangistes, avec tous les droits, aux volontaires de la LVF. 8 MAI 1943 : Les 150 survivants sont rassemblés au quartier Faidherbe à Tunis. Ils touchent 3 mois de solde et sont libérés de leur obligations militaires. Les officiers et quelque soldats entrent en France. Ceux qui restent en Tunisie et sont pris par les Free French, sont condamnés aux travaux forcés, une petite vingtaine est fusillée. Ceux qui sont pris par les anciens de l'Armée d'Afrique ont plus le chance. Une quarantaine de phalangistes est autorisée à s'engager dans le Corps Expéditionnaire Français en Italie en cours de formation. Tous les phalangistes condamnés aux travaux forcés, rentrent en 1953 du bagne de Lambése.
Les troupes de la Phalange Africaine utilisent un numéro de Feldpost 57.764 et un cachet de vaguemestre "PHALANGE AFRICAINE DES VOLONTAIRES FRANCAIS / SECTEUR 901 // 22 JUILLET 1943 :
Pierre Laval, avec l'accord du maréchal Pétain, décide de donner à tous les Français la possibilité de s'engager dans les troupes de la Waffen et ce pour combattre les soviétiques. Création d'un camp d'entraînement à Cernay en Alsace (Sennheim en allemand) d'une première unité française.
18 AOÛT 1943 : Sur ordre de Hitler, est créé un «Régiment de grenadiers volontaires français» Französische -Freiwilligen-Grenadier-Regiment. Il portera ensuite le nom de de "Französisches -Freiwilligen-Regiment 57" puis de"Französische SS-Freiwilligen-Sturmbrigade". Plus de 1 500 volontaires sont enrôlés. Un premier bataillon est formé à l'automne.
Il utilise deux cachets administratifs :
  • «Waffen / Waffen-Gren.-Rgt. der (franz. Nr.1) // (aigle et croix gammée)».
  • «Waffen / Waffen-Gren.-Rgt. der (franz. Nr.2) // (aigle et croix gammée)».
JUILLET 1944 : Le «Régiment de grenadiers volontaires Français» est transformé en «Brigade d'Assaut de Volontaires Français», (8. Französische Freiwilligen Sturmbrigade) appelée ensuite "Brigade Frankreich". Cette brigade après une longue formation se battra farouchement dans les Karpathes, incorporé à la 18e Division HORST WESSEL.
Elle utilise les numéros de secteur postaux : 41.592, 47.335, 41.592 et 35.411.
On connaît un cachet allemand diamètre 34 mm «Waffen / Franz. - Freim. Sturmbrigade // (aigle et croix gammé

1ER SEPTEMBRE 1944 :

Dissolution de la Légion des Volontaires Français. Les effectifs rejoindront ceux de la Brigade d'assaut pour constituer, avec d'autres volontaires, la 33e division de grenadiers de la Waffen Charlemagne.
La Waffen-Grenadier-Brigade der Charlemagne remplace plusieurs formations dont la la Légion des Volontaires Français (L.V.F.). Elle est formée à Wildflecken à partir de juillet 1944 avec des unités disparates regroupées autour de la Sturmbrigade Frankreich : • 1 500 rescapés de la LVF ; • un millier de rescapés de la Französische -Freiwilligen-Sturmbrigade et un autre millier encore formés à Sennheim ; • 1 800 franc-gardes de la Milice ; • 1 000 volontaires français de la Kriegsmarine ; • quelques centaines de volontaires des Schutzkommandos • quelques anciens du Nationalsozialistische Kraftfahrkorps (NSKK). Soit au total près de 7 340 hommes (décembre 1944). Elle est officiellement commandée par l'Oberführer Edgar Puaud ancien commandant de la LVF depuis septembre 1943 mais supervisée en fait par le général Krukenberg.
Le 12 mai 1942, Pierre LAVAL envoie une lettre à Joachim VON RIBBENTROP où il reconnaît que:
« La France est représentée, de façon symbolique sur le front de l’Est par la légion antibolchevique. Il serait possible d’en augmenter les effectifs, et le gouvernement français a décidé de donner, à tous les anciens et futurs volontaires, l’assurance que leurs intérêts personnels et ceux des membres de leurs familles seront sauvegardés avec équité. »
Le rôle et l’action de la L.V.F restent donc modestes par rapport aux nombreux combats qui se sont déroulés sur le front de l’Est, mais aussi par rapport aux effectifs engagés. De toute manière, au vu des chiffres, on peut se poser la question : comment quelques milliers de volontaires français pouvaient-ils espérer modifier le cours des événements ?
Pour quelques-uns, comme l’avait dit le baron Pierre de COUBERTIN aux sportifs : « L’essentiel, c’est de participer. »
Pour SAINT-LOUP dans « Les Partisans » :
« Nous pouvons seulement regretter que dans ce pays, qui est foncièrement anti-marxiste, le coup de tonnerre de juin 1941 n’ait pas éveillé de résonances plus vastes. Nous pouvons regretter qu’un peuple comme le nôtre, [...] prompt à partir en guerre sur des idéologies, [...] n’ait pas, cette fois, [...] éprouvé le besoin de se lever en masse pour des fins à la fois nationales et mystiques. »
Pour Philippe MASSON « Hitler n’éprouve que méfiance à l’égard de ces volontaires européens, français notamment. » Il pense que Vichy veut rétablir une armée à l’ombre de la L.V.F (17a). Au moment de la création de la L.V.F, les Allemands ne souhaitent qu’une présence symbolique de ces volontaires français. Une présence trop importante de ces Français en armes sur le front est perçue comme un danger potentiel, cette troupe pouvant à tout moment se retourner contre l’armée allemande, selon certaines personnalités du Reich.Pour Jean BASSOMPIERRE, officier de la L.V.F et de la CHARLEMAGNE : « Il y avait un peu de tout. » (17b)
L’ « Illustration » (18) de juillet 1942 annonce que 90% des volontaires de la L.V.F sont des « manuels ». Qu’en est-il ? Est-il possible de se faire une idée réaliste de l’origine sociale des « gars » de la L.V.F ?
Bien que divers, les candidats à la L.V.F ne sont pas forcément la reconstitution, à une échelle réduite, des différentes catégories sociales ; malgré tout, on peut dire de cette formation qu’elle est un reflet de la société française de l’époque. Par conséquent, la L.V.F récupère dans une proportion sensible ce que Jean-Paul SARTRE nomme « le déchet social« , car pour ce dernier :
« Le déchet social pratiquement négligeable en temps de paix, devient très important dans le cas d’une défaite suivie d’occupation. »
La L.V.F rassemble en son sein des hommes d’origine sociale diverse. Il y a des chômeurs, des ouvriers, des étudiants… Ancien de la L.V.F, Jean CASTRILLO quittait le lycée :
« Je faisais mes études, je voulais être professeur d’histoire et, j’ai abandonné mes études après mon bac philo pour partir en Russie. »
La catégorie socioprofessionnelle ouvrière est probablement une des mieux représentées à la L.V.F.
Selon Jean DEFRASNE :
« La collaboration armée a une base plus populaire, même si sa direction est bourgeoise. A la L.V.F on trouve des employés, des ouvriers, des salariés agricoles, des immigrés, mais aussi des notaires, des avocats, le journaliste Marc AUGIER, le fils du Général BRIDOUX, l’officier BASSOMPIERRE. » (19a)
Dans « Je Suis Partout » (9) du 30 mai 1945, Jean MAUBOURGET, secrétaire de rédaction, qui ira à la Milice, déclare que « les hommes vraiment forts sont des hommes simples. »
Dans « Le Matin » (20) du 27 mars 1944, nous pouvons lire que « les mains calleuses n’ont jamais déshonoré l’homme… Elles l’élèvent. »
Quant à SAINT-LOUP, il reconnaît dans « Les Partisans » que « chaque croisade avait sa part d’aventuriers et de vagabonds » mais, « une légion n’est pas composée que de clochards ou d’aventuriers de basse classe » (21).
Mais, pour SAINT-LOUP:
« Il ne faut pas oublier qu’à la tête des civilisations nouvelles, ce sont des aventuriers qui marchent au premier rang » et que, de toutes façons, « on ne fera pas rapprochement franco-allemand avec des petits saints, des bourgeois et des enfants de Marie. » Car, « le rapprochement franco-allemand, qui est le devoir de notre vie, ne se fera pas dans les salons, entre littérateurs et douairières. »
Dans le numéro du 17 avril 1944 d’ « Aujourd’hui » (22), Mgr Mayol de LUPE en disant également des légionnaires qu’ils « ne sont pas tous de petits saints« , ajoute que pour la mission qui a été confié à ces hommes, cela est préférable.
Il y a des gens qui viennent simplement se battre pour la France. Ils ne cherchent pas à savoir si la Légion est une initiative politicienne, privée ou gouvernementale, de Pétain lui-même ou de quelque autre. Pour ces personnes, la France a besoin d’eux ils sont prêts à donner leur vie pour la patrie.
Lucien REBATET dit d’un des volontaires de la L.V.F qu’il a rencontré et auquel il offrit une chope, que, « c’était un grand bougre rigolard de Parisien très peuple, et un peu truand. » (23) Ce portrait n’est-il pas quelque peu condescendant ?
Parmi les candidats à la L.V.F, il y a des individus louches ayant eu certainement des démêlés avec la justice et qui, cherchent un refuge contre les poursuites pénales. Ces hommes ne sont pas toujours acceptés. Quand ils le sont, le recrutement contribue souvent à les transformer.
Robert LOUIS, qui avait passé son C.A.P de menuisier ébéniste, avait décidé de s’engager à la L.V.F. Etant mineur, son père lui signa une autorisation. Robert LOUIS appartenait aux Jeunesses de France et d’Outre-Mer qui représentaient la nation lors de manifestations organisées par le gouvernement de Vichy. Il nous donne son témoignage:
« Il fallait un casier judiciaire vierge. Les candidats qui avaient commis de gros délits n’étaient pas admis à la L.V.F. »
Dans les premiers jours, il faut reconnaître que des « gars » sont certainement candidats à la L.V.F parce qu’ils n’ont pas grand chose à perdre en venant profiter de ces deux ou trois jours durant lesquels des repas sont offerts à la caserne Borgnis-Desbordes à Versailles, en attendant la sélection. Ce sont les candidats de « l’intérêt gamelle« …
L’ancien sergent-chef de la L.V.F qu’est Jean CASTRILLO témoigne sur cet aspect :
« Il y avait des » gamellards « , des droit commun, mais par la suite c’était gommé. Ils n’étaient pas tous comme ça. Il y avait les combattants de l’armée régulière et de la Légion étrangère. »
Pour Ludovic M… :
« Beaucoup de gars de la Légion étrangère sont venus à la L.V.F pour terminer leurs temps de retraite. On les entendait du matin au soir chanter » Tiens voilà du boudin « . Il y avait toute la société représentée. »
Gaston L’A…, qui avait 20 ans en avril 1941, voulait s’engager à la L.V.F. Il ne l’a pas fait pour justement cette raison qu’ « à Versailles, il y avait de tout« . « Cela ne m’a pas plu car j’étais un idéaliste« , me dit-il. Gaston L’A… préféra s’engager en octobre 1941 dans la Brandebourg, car, à part la L.V.F, c’était le seul endroit où des Français pouvaient s’engager à cette date.
A la L.V.F, il y avait aussi des hommes sans sou ni maille, des « chômeurs attirés par les primesd’engagement. » (24) Mais l’intérêt financier représentait-il vraiment un attrait réel sur les candidats?
LA WAFFEN-SS S’OUVRE AUX FRANÇAIS.
1 : LAVAL autorise (juillet 1943).
Le 22 juillet 1943, Pierre LAVAL signe l’acte de la naissance officielle d’une unité française dans la Waffen-SS en promulguant une loi de trois articles (Annexe II).
A cette date, il n’existe pas de corps constitué regroupant seulement des Français dans la Waffen-SS. Cependant, des Français s’engagent à titre individuel et cela parfois bien avant « BARBAROSSA » (reconnu par le Général de corps d’armée Félix STEINER). Pour s’engager, ces Français se présentent à des bureaux de recrutement comme celui de Bruxelles ou d’Anvers.
André BAYLE nous donne des précisions sur les dates:
« …Tout le monde est persuadé que c’est la date du 22 juillet 1943 qui est le point de départ de l’engagement possible de Français dans la Waffen-SS à cause de la promulgation du décret no.428, à cette date, par le Gouvernement du Maréchal PETAIN. »
En fait, il n’en est rien, car, bien avant :
« …Une circulaire interne de la direction générale de la Waffen-SS à Berlin (datée du 03 mars 1943) autorise pour la première fois le recrutement de volontaires Français pour la Waffen-SS. » (43)
Pour cette raison, la date de l’engagement d’André BAYLE est antérieure à celle du décret.
« Nous sommes le lundi 15 mars 1943, vers 10 heures du matin, au moment où » André BAYLE,âgé de 17 ans, franchit « le pas décisif en pénétrant dans les bureaux de l’Einsatzkommando Frankreich der Waffen-SS im Paris, situés au 24, avenue Recteur-Poincaré avec la ferme intention de s’engager dans cette unité d’élite qu’est la Waffen-SS européenne. Les engagements étaient possibles de 16 à 40 ans. » (43)
Pour ces jeunes qui s’engagent dans la Waffen-SS:
« …S’il n’est pas nécessaire de produire une autorisation parentale pour s’engager étant mineur, il fallait en revanche fournir un certificat de bonne vie et mœurs ainsi qu’un extrait du casier judiciaire, lequel devait être vierge de toute condamnation. »(43)
Il n’est pas concevable d’employer le terme: « la Waffen-SS française« , car, si à partir de l’été 1943 des Français sont bien rassemblés en une unité dans la Waffen-SS, ils ne sont pas pour autant dans une « Waffen-SS française« . Simplement, il y a des Français dans la Waffen-SS, qui est une armée « européenne » non nationale aux yeux des anciens de la Waffen-SS pour qui seule la « nation Europe » compte.
Le mot « anciens SS » est maladroitement utilisé par certains auteurs, car pour un Waffen-SS dont « l’honneur s’appelle fidélité » au serment à Adolf HITLER, il « reste un Waffen-SS jusqu’à la fin de ses jours » comme me le dira, entre autres, Jean CASTRILLO.
La Waffen-SS est composée à 60% de volontaires européens et seulement à 40% de citoyens d’origine allemande d’où le terme d’armée germano-européenne.
Les volontaires portent au col de leur veste d’uniforme les écussons noirs avec les deux « S » runiques d’argent (Kragenspiegel, « Spiegel ») et, sur leur calot, la « Totenkopf« , le signe de la tête de mort.
Il est utile de signaler que les volontaires français engagés dans la Waffen-SS au sein de la brigade d’assaut SS Frankreich, n’ont pas eu de rôle dans la surveillance des camps.
Selon Philippe MASSON, on peut dire qu’ « ils n’auraient été que des combattants dans toute l’acceptation du terme et n’auraient connu d’autres terrains d’action que les champs de bataille. »(44)
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Commentaires
Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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