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Droit et devoir de Memoire
4 février 2023

Les silences de Bordeaux l'indifférente memoire a la base sous marine

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Modèle de collaboration avec l'occupant nazi, Bordeaux craint le procès du dernier haut fonctionnaire français inculpé de crimes contre l'humanité. Maurice Papon est soupçonné d'avoir aidé à la déportation de 1690 personnes vers les camps de la mort. Procès symbolique pour la France qui n'arrive toujours pas à admettre son passé sous l'heure d'ete de petain 1942 
 
 
Affaire Papon Les silences de Bordeaux l'indifférente
Modèle de collaboration avec l'occupant nazi, Bordeaux craint le procès du dernier haut fonctionnaire français inculpé de crimes contre l'humanité. Maurice Papon est soupçonné d'avoir aidé à la déportation de 1690 personnes vers les camps de la mort. Procès symbolique pour la France qui n'arrive toujours pas à admettre son passé.
Juste une petite stèle qui fait ce qu'elle peut pour rappeler que des centaines de personnes sont parties de Bordeaux, depuis le centre d'internement de Mérignac-Beaudésert, pour mourir en déportation dans les camps d'extermination nazis. Un petit homme peut en être fier de ce monument. Sans lui, il n'y aurait sans doute rien à Bordeaux qui rappelle leur mémoire. Pour que justice soit rendue à son père et aux autres déportés bordelais, pour que soient connus les responsables, Michel Slitinsky a commencé une longue traque en 1944. En 1981, il prit dans ses rets un ministre de Giscard d'Estaing, Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de Gironde sous le régime de Vichy. L'homme n'est pas un tortionnaire nazi comme Klaus Barbie, ni même un lampiste crapuleux et français comme Paul Touvier, encore moins un haut fonctionnaire ambitieux qui a pris l'initiative personnelle de signer avec l'Allemagne un accord pour livrer dans un premier temps les juifs étrangers de France comme René Bousquet, l'ami de François Mitterrand. Maurice Papon est un fonctionnaire exemplaire qui fait une brillante carrière en s'appliquant à obéir aux ordres. Son procès sera celui de la collaboration ordinaire, de l'antisémitisme par indifférence. Celui de la continuité de l'Etat, de Vichy à Giscard d'Estaing en passant par de Gaulle. Une nuit d'octobre 1942, les policiers bordelais font une rafle chez les juifs de leur ville. Michel Slitinsky échappe aux balles des fonctionnaires en s'évadant par les toits. Il fait ensuite la guerre dans le maquis d'Auvergne puis dans l'armée française en Allemagne. De retour à Bordeaux en 1944, Michel retrouve sa s»ur Alice: elle a reconnu les deux hommes qui étaient venus arrêter leur famille. Ils sont toujours policiers et tous les matins font un extra en vendant les journaux sur une artère huppée du centre de Bordeaux. En 1945, le fils de déporté dépose plainte. Les deux policiers reconnaissent les faits mais expliquent qu'ils n'ont fait qu'obéir aux ordres. Un supérieur au-dessus de soi: l'argument n'est guère valable. Mais, au sortir de la guerre, la France et surtout Bordeaux ne veulent plus entendre parler de ces histoires-là, l'affaire est donc écrasée. Ce n'est que trente-cinq ans plus tard que Michel Slitinsky apprendra la vérité. Le dossier n'avait pas été égaré: la justice avait juste rendu un non-lieu sans avertir les plaignants. Les ordres venaient d'en haut. Cela n'a pas découragé Michel Slitinsky. Il est un noble représentant de la race des emmerdeurs, ceux qui ne lâchent pas le morceau. La moustache en bataille, la mémoire encombrée de preuves accablantes sur la participation française à la Shoah. Depuis son petit pavillon de banlieue, ce sympathisant communiste agace la bourgeoisie locale, ce juif non pratiquant gêne l'establishment judaïque. Qu'importe pour ce franc-tireur, il poursuit son combat. Les vieux sacs d'archives En 1981, son acharnement est récompensé: ses recherches pour établir la liste des victimes de Vichy et celle des responsables français des rafles aboutissent presque par hasard. Abandonnés dans les greniers des archives départementales, de gros sacs de papiers administratifs vont être brûlés. Aidé d'un historien, Michel Slitinsky fait le tri et découvre, effaré, une bombe qu'il amorce aussitôt: Maurice Papon, ministre du Budget de Valéry Giscard d'Estaing, était, de 1942 à 1944, secrétaire général de la préfecture de Gironde ayant sous ses ordres le Service des questions juives et, en tant que tel, il a participé à la déportation de 1690 personnes vers les camps de la mort. On est loin de la version que colportait la ville depuis lors: les rafles, c'étaient les Allemands. Avec un tuyau pareil, le Bordelais se fait alors beaucoup d'amis en ce mois électoral de mai 1981. Le chercheur montre sa découverte à Roland Dumas, un proche de François Mitterrand. L'avocat est secoué par la découverte. Le «Canard enchaîné» lance le pavé dans la mare le 6 mai 1981 entre les deux tours des présidentielles. «Papon, aide de camps»... «Quand un ministre de Giscard faisait déporter des Juifs». Son scoop, le Bordelais l'offre de bon c»ur à la gauche qui aurait ainsi vu passer 250 000 voix de droite dans son escarcelle. Et Mitterrand est élu. Depuis lors, l'instruction se poursuit... Deux septennats mitterrandiens ne l'ont pas vu aboutir. Le président en place s'est expliqué lors de sa récente confession télévisée: s'il a freiné l'instruction des affaires mettant encore en cause des hauts fonctionnaires du régime de Vichy, c'est pour ne pas diviser les Français. Dès la parution de l'article du «Canard enchaîné» en 1981 une première plainte contre Maurice Papon est déposée, celle du psychanalyste Maurice-David Matisson. Le haut fonctionnaire n'en revient pas: lui inculpé de crimes contre l'humanité! D'autres personnes suivront le premier plaignant. Mais très vite, un jury d'honneur de résistants chenus s'efforce de laver la réputation de Maurice Papon en disant qu'il avait été des leurs même s'il aurait dû démissionner de ses fonctions au mois de juillet 1942. Le jury venait d'inventer une nouvelle catégorie de héros français: le résistant organisant des convois de déportés. Jojo fait le coup de poing «Je n'ai toujours pas compris pourquoi Mitterrand a freiné la justice, pourquoi notre maire, Jacques Chaban-Delmas, a étouffé l'affaire!» A 65 ans, Juliette Benzazon est brocanteuse. Vichnou en plâtre, poupées espagnoles, chandeliers à sept branches... Les vestiges de sa vie professionnelle ont transformé son appartement de retraitée en un joyeux capharnaüm. La Shoah lui a pris son grand-père, son père, un frère. Quand elle comprend le rôle qu'aurait joué Maurice Papon à Bordeaux, elle porte plainte. En 1982, au cours d'une audition au palais de justice, Juliette Benzazon et son mari Jojo croisent Maurice Papon. Le dialogue entre la brocanteuse et l'ancien ministre fut homérique. Jojo: «Vous n'avez pas honte? Vous ne demandez pas pardon?» L'ancien ministre: «Ce que j'ai fait, je ne le regrette pas.» Le mari de la brocanteuse donne alors un coup de poing à l'ancien ministre de Giscard d'Estaing, un policier détourne la tête. «J'ai assez d'argent pour vous faire des procès à tous», aurait répondu le fonctionnaire à la retraite. De fait, tous les plaignants de l'affaire Papon ont été depuis inculpés de dénonciations calomnieuses. Autre plaignant, même calvaire: Moïse Schinazi demande aussi justice. Mécano à la retraite, il creuse aujourd'hui la tranchée qui amènera le téléréseau jusqu'à son pavillon du quartier populaire de Bacalan, à deux pas de l'indestructible base sous-marine allemande. Son père Sabatino Schinazi était médecin des pauvres à Bacalan. En 1942, ses confrères, bons chrétiens et bons bourgeois, obtiennent qu'il ne pratique plus la médecine puisqu'il est juif. Plus tard, un gendarme se rend au cabinet du docteur pour l'inviter à fuir. Le docteur refuse de quitter sa famille, ses patients. Il sera déporté de Mérignac à Drancy. Jusqu'en 1946 sa famille croira qu'il a survécu à Auschwitz. Aujourd'hui Maurice Papon a 84 ans. Selon son avocat bordelais, le bâtonnier Marcel Rouxel, il est en bonne santé, a une bonne mémoire, une bonne intelligence et, «depuis douze ans vit dans une bulle en ressassant sa propre vérité sur l'affaire». La vérité de ce retraité tient en une phrase qu'il lâche parcimonieusement: «Je n'ai rien à me reprocher.» En 1981 il déclarait au «Monde»: «Ils (ndlr: ses accusateurs) oublient de dire que j'ai aussi sauvé un certain nombre de ces personnes dont les Allemands demandaient le départ pour Drancy.» En juin dernier, il confie à «VSD»: «J'ai été étonné que l'on ne me reproche pas d'avoir fourni de la nourriture à ces pauvres gens qui étaient ramassés, parqués avant d'être embarqués à la gare Saint-Jean.» C'est pourtant le même homme qui répercute des ordres pour organiser un convoi de 447 déportés le 27 août 1942. Dans une note manuscrite et signée par Maurice Papon, on peut lire: «Il y a lieu d'exécuter les instructions des SS.» Le procès Papon pourrait être un festival tortueux de chicaneries juridiques masquant les véritables enjeux. «Pour ses adversaires, le sort de Papon importe peu, explique Me Jean-Marc Varaut, l'avocat parisien de l'inculpé, ce qu'ils veulent c'est une révision de l'histoire, le procès de la fonction publique, la condamnation du concours total du régime de Vichy à la solution finale.» La collaboration, peut être plus qu'une autre ville française, Bordeaux l'a pratiquée sous toutes les formes possibles. Stratégique: à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, elle a participé à l'effort de guerre des forces de l'Axe en construisant une base sous-marine. Economique: riche de ses vins, la bourgeoisie protestante a immédiatement frayé avec l'Allemagne. Cela lui fut d'autant plus facile que l'occupant avait eu l'intelligence de placer à la tête de son état-major bordelais les courtiers en vins d'Allemagne. Idéologique enfin: la bourgeoisie catholique, très maurrassienne, fut ordinairement antisémite et antirépublicaine. On trouva ainsi, des années plus tard, trace de biens juifs séquestrés dans la caisse noire d'hommes de loi bordelais. La gauche elle-même fut embarquée sur le même rafiot. Le maire socialiste de Bordeaux, Adrien Marquet, tourna casaque et suivit Pierre Laval. «Pratiquement, en 1944, on s'est aperçu à Bordeaux que tout le monde avait collaboré, explique Gérard Boulanger, un des avocats de la partie civile, alors toute investigation sur cette période de l'histoire bordelaise est une mise en cause du système politique actuel de la ville. Cette période est le soubassement du système Chaban.» Le système Chaban Jacques Chaban-Delmas! Le plus jeune général issu de la Résistance a proposé à Bordeaux de jeter sur ce passé douteux son manteau de probité gaulliste. Le pacte se fit avec la bourgeoisie à l'été 1946. Elu l'année suivante, il tiendra jusqu'aux élections municipales de juin 1995. En attendant ces élections (pour lesquelles Alain Juppé vient de se déclarer candidat), il est impossible de demander au maire de Bordeaux ce qu'il pense de Maurice Papon et de sa carrière. Les deux hommes se connaissent. Ils ont travaillé ensemble au retour de De Gaulle en 1958. Mais la porte de la mairie reste close pour protéger le monarque déclinant. Consigne a été donnée aux élus locaux de se taire. Les fonctionnaires se contentent d'accuser une fin de non-recevoir et renvoie l'énervant Helvète au Centre Jean Moulin, musée de la Résistance. Là on ne peut rater la photo du maire en général. Mais, impensable trou noir, rien sur la chronique locale des années sombres. Entre les instructions de silence du pouvoir local et les exigences de justice des familles de victimes de la Shoah, un homme est déchiré. Léon Lévy porte à la boutonnière de son blazer une Légion d'honneur que Jacques Chaban-Delmas vient d'accrocher. Son père, juif au passeport turc, n'aurait pas dû être déporté. Les accords entre Vichy et les nazis (accords Bousquet-Oberg) protégeaient en principe les juifs de cette nationalité. Il le sera pourtant en 1942 pour ne pas avoir respecté le couvre-feu réservé au porteur de l'étoile jaune. Léon Lévy est un élu local, un fidèle chabaniste. Mais c'est en tant que président de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) qu'il finira par lâcher ces mots sibyllins: «Je connais Maurice Papon. Je ne prendrai pas position jusqu'à ce que la justice montre qu'il est coupable.» Léon Lévy, fils de déporté, refoulé de Suisse où il cherchait à se réfugier pendant la guerre, est sûr d'une chose. «Il y a beaucoup plus de personnes qui obéissent aux ordres que de personnes ayant le courage de désobéir.» La Licra a mis sept ans pour porter plainte contre Maurice Papon. Pourtant, le système Chaban qui couvrait le passé de Bordeaux est en train de craquer. Premier signe, la symbiose entre la mairie et le grand journal régional, «Sud-Ouest», est terminée. Les affaires commencent à sortir dans le grand et unique journal régional (dépenses somptuaires et privées impayées, scandale du football, échec du projet métro...). «Le maire a de la peine à marcher, il est proche du gâtisme, explique un acteur de la vie politique condamné à l'anonymat, ses proches se taisent, baissent les yeux et attendent que cela soit terminé.» Curieusement Bordeaux, ville où un grand résistant s'incruste au pouvoir, n'a pas célébré le cinquantième anniversaire de la Libération. On aurait pu rappeler à l'occasion que Maurice Papon est devenu préfet d'un coup de baguette gaulliste, ce qui lui a permis d'organiser l'épuration de l'administration qu'il dirigeait sous Vichy. Charles de Gaulle avait besoin de fonctionnaires, même pétainistes, pour mettre en place un pouvoir contrant les visées communistes. Ainsi, en 1961, Maurice Papon est nommé préfet de police à Paris et, de fait, responsable de la répression d'une manifestation qui fit plusieurs centaines de morts maghrébins le 17 octobre. Si le jeune Papon ne songea pas à démissionner en 1942 pour refuser d'aider les nazis à déporter des êtres humains, le préfet gaulliste ne songea pas non plus à démissionner après la meurtrière ratonnade d'octobre 1961. Le syndrome de Bordeaux Juif marocain, le grand rabbin Claude Maman vit à Bordeaux depuis vingt ans, il est prudent et se fera, lui aussi, un avis sur Maurice Papon quand la justice se sera décidée à en avoir un. Il constate que toutes les communautés bordelaises, même la juive, ont gardé le silence sur les déportations au départ de Bordeaux. «Pendant la guerre, on disait que c'étaient les Allemands qui organisaient les rafles. En 1944, la communauté a eu besoin de se refaire dans le silence. En 1960 les juifs séfarades d'Afrique du Nord qui n'ont pas connu la Shoah ont constitué l'essentiel de la communauté.» Mais en fait Claude Maman en est sûr: «Les juifs bordelais se sont tus sur cette période de leur histoire d'abord parce qu'ils sont Bordelais avant d'être juifs.» Bordeaux a été antisémite par indifférence comme le reste de la France. Fils d'un Letton, athée et plutôt léniniste, Maurice-David Matisson découvrira qu'il est juif en 1942 lors de la grande rafle du Vel' d'Hiv' à Paris. Les rafles de Bordeaux lui ont pris huit membres de sa famille. Résistant, le psychanalyste ne s'est pas arrêté là.«La Shoah m'a restitué ma condition de juif.» Maurice-David Matisson est le coauteur d'un épais ouvrage, «Psychanalyse de la collaboration. Le syndrome de Bordeaux 1940-1945». «Nous sommes amenés à une question fondamentale: comment un homme, un groupe humain ou un peuple peuvent-ils parvenir à un tel seuil d'inhumanité?» Guérir en se souvenant et se souvenir en guérissant, le procès Papon permettra-t-il à la France de s'admettre telle qu'elle a été? «Depuis 1981 l'instruction n'a en tout cas pas connu un coup d'accélérateur politique, constate Michel Touzet, un avocat des plaignants, et je pense que personne n'a envie que le procès ait lieu puisque c'est le procès de la collaboration ordinaire, celle qui a compromis les élites de la ville.» Pour les juges de la Chambre d'accusation, l'enjeu de l'affaire Papon est bien lourd: soit ils prononcent un non-lieu scandalisant les parents des victimes de la Shoah et ceux qui refusent qu'on oublie les crimes contre l'humanité au nom de la raison d'Etat, soit ils permettent au moins symboliquement à la France d'assumer par un procès son passé, d'assumer sa participation étatique au génocide le mieux organisé de l'histoire de l'humanité. A la veille des présidentielles, l'actuel garde des Sceaux a déjà fait savoir que le procès aurait lieu en 1995. Difficile fin de règne pour le maire de Bordeaux qui ne pourra sauver sa ville d'un devoir de mémoire.
Dans cet histoire on oublira les Républicains Espagnols et le travail fait a la base sous marine par les autorites de Vichy.
La disparition de la stèle de la caserne Niel et le silence des anciens résistants démontre que cette page de notre histoire a du mal a être tournée dans la sérénité
Aucune association de Républicains ne sera pressente lors du Procès et ce fut un déchirement du cœur par Erick Labrousse dont le grand pere fut brigadiste et Résistant dans l’Armée Secrète de Jean Moulin
Ce petit fils de brigadiste et Résistant sera d'un soutien infatigable a Michel slistinsky lors du proces en Octobre 1997 et avril 1998.........
Michel Slitinsky, «L'affaire Papon», Alain Moreau. Maurice-David Matisson, Jean-Paul Abribat, «Psychanalyse de la collaboration. Le syndrome de Bordeaux 1940-1945», Hommes et perspectives. Gérard Boulanger, «Maurice Papon. Un technocrate français dans la collaboration», Seuil. Jean-Marc Varaut, «Fonctionnaire sous l'occupation», Présentation du dossier de Maurice Papon.,Erick LABROUSSE 
La Véritable Histoire du Régime de Vichy, Erick Labrousse ...
www.lebateaulivre.fr › livre › 4172957-la-veritable-hist...
Découvrez et achetez La Véritable Histoire du Régime de Vichy - Erick Labrousse - JePublie sur www.lebateaulivre.fr.
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Commentaires
Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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