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Droit et devoir de Memoire
4 août 2020

police sous vichy et la répression sous l'heure d''été de 1942

police sous vichy et la répression sous l'heure d''été de 1942

police sous vichy et la répression sous l'heure d''été de 1942
police sous vichy et la répression sous l'heure d''été de 1942
 

 Le 25 août 1942, René Bousquet fournit des cartes d'identité françaises à plus de deux cents policiers allemands, dont quelques membres de l'Abwehr, des policiers de la section IV J de la Gestapo, et des techniciens de la police d'ordre, et les autorisent à pénétrer en zone sud, afin qu'ils puissent y faire la chasse aux radios-clandestines, interdites depuis le début de la guerre. Sous le commandement de Boemelburg, assisté de Rolf Mühler, le futur KdS de Marseille, ce groupe d'Allemands reçoit de la police française « un certain nombre de cartes d'identité françaises en blanc, ainsi que des permis de circuler pour leurs véhicules dispensant les occupants de justifier leur identité, de toute fouille, et priant les autorités françaises de leur prêter assistance en cas de besoin. Un officier français, le capitaine Deloges, spécialiste radio, fut adjoint à ce groupe ainsi que quatorze inspecteurs des brigades de surveillance du territoire 

L'appareil de Vichy à Bordeaux.
Le gouvernement de Vichy, cherchant à établir son autorité, impose tout d'abord, à l'automne 1940, une épuration administrative.

 

Une loi du 23 avril 1941 place les polices municipales sous le contrôle des préfets. De nouvelles mesures sont prises; recrutement de personnel nouveau, avancement uniquement au choix, possibilités d'avancement rapide par des actions personnelles contre les menées anti nationales. Les structures de la police vont être bouleversées.

 

Octobre 1941, Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur, met en place trois polices spécialisées:
1° Le service de police anti communiste (SPAC).
2° La police aux questions juives (PQJ).
3° Le service des sociétés secrètes (SSS).

 

Loi du 9 décembre 1941, la police de l'agglomération est étatisée. Les trois services de police (sécurité publique, police judiciaire et renseignements généraux) sont coiffés par le le préfet régional Pierre-Alype, assisté d'un intendant de police.

 

Le retour de Pierre Laval au pouvoir propulse René Bousquet au secrétariat général de police. Les attentats communistes et la Résistance se développant, la police de sureté assure la répression des menées anti nationales: la SPAC devient le SRMAN (service de répression des menées anti nationales). Au sein de chaque brigade régionale de sureté est créée une section de répression des affaires à origine politique (SRAJOP).

 

Les policiers, comme tout fonctionnaire, devront prêter serment au chef de l'Etat.

 

Le 24 juillet un projet de collaboration entre la police française et la police allemande est signé. C'est le premier accord Oberg - Bousquet. Le 16 avril 1943, une réunion, à laquelle assistent les intendants de police et les kommandeurs des KDS, scelle l'accord et l'esprit de de collaboration administrative et policière. Le maintien de l'ordre devient la tâche commune des polices françaises et allemandes.

 

Les résultats restant insuffisants, Laval, en accord avec le maréchal Pétain, décide de de créer, par la loi du 30 janvier 1943, un service officiel dépendant de Vichy, la milice française, qui absorbe l'ancien service d'ordre légionnaire (SOL), créé en 1942 et qui, lui-même, était une émanation de la légion française des combattants.

 

La collaboration

Serment Petain

téléchargement (1)

occupation-la-police-francaise-precieuse-alliee-du-iii-eme-reich

n'échappe pas aux luttes intestines. C'est ainsi que Laval est bientôt supplanté et que, dans la foulée, Bousquet est remplacé, le 29 septembre 1943, par Joseph Darnan dont les pouvoirs sont étendus avec le titre de "secrétaire général au maintien de l'ordre". Il prend, le 10 janvier 1944, le commandement de tous les services de police française.

 

La milice, devenue organisme officiel, supplante peu à peu l'ancienne police. Nous sommes en présence d'un nouvel état milicien qui, parallèlement, absorbe certains services.
20 janvier 1944 création des cours martiales,
8 janvier 1944 administration pénitentiaire gérée par Darnan
15 avril 1944 les intendants de police qui dirigeaient depuis fin 1941 tous les services de police sous le contrôle des préfets de région deviennent des intendants du maintien de l'ordre, rendant compte à l'Inspection générale.
les renseignements généraux sont placés sous la responsabilité de Jean Degans, chef du 2° service de la milice (Renseignements).

 

 

Longtemps passée sous silence, taboue, la police de Vichy a pourtant eu un rôle déterminant dans la collaboration avec les Allemands. Sans elle, ils n'auraient jamais été capables de rafler autant de Juifs de France.communistes non élus, roms, Republicains Espagnols

 

En septembre 1942, après l'intervention d'un G.M.R. dans le bassin minier du nord les Allemands (autorités d'occupation) autorisèrent la création de six, puis de dix-sept Groupes en zone Nord sauf dans les provinces d'ALSACE et de LORRAINE, considérées comme territoire Allemand.

En contrepartie, les Polices françaises et allemandes devaient coopérer au plus haut niveau en se communiquant les instructions données et les mesures prises. , ceux qui avaient dû leur fortune administrative au voisinage d’un hiérarque de la Troisième République, socialiste, radical ou « belliciste », donc ennemi déclaré du régime nouveau : Verlomme, ancien directeur du cabinet de Marx Dormoy et ancien directeur du personnel du ministère, Berthoin, son successeur à ces deux fonctions auprès d’Albert Sarraut, Bollaert, préfet du Rhône et homme-lige d’Herriot, eurent droit à des vacances forcées, les deux premiers en étant reclassés, respectivement comme directeur de l’hôpital Sainte-Anne et comme trésorier-payeur-général de l’Isère, le dernier par juilletisation, à l’âge de 50 ans. Il y eut aussi de très jeunes retraités, tel Roger Genebrier – qui cumula en quelques années deux records en sens contraire : plus jeune préfet en exercice au printemps 1938 (âgé de 37 ans il était alors chef de cabinet de Daladier), il fut peu après un des plus jeunes retraités de France, à l’automne 1940.

Deux générations se partagèrent les dépouilles. Le terme « génération » est d’ailleurs sans doute excessif, s’agissant d’hommes dont les dates de naissance s’étalent sur à peine plus de vingt ans. Pourtant, entre un homme né en 1895 – qui connaîtra les tranchées, la victoire, la reconstruction, servant souvent dans les territoires recouvrés d’Alsace-Lorraine – et celui qui, de dix ans son cadet seulement, servira surtout un État en crise, la différence est profonde. Ce sont ces derniers que l’État français placera aux postes de commande, surtout après le retour de Laval aux affaires, au printemps 1942. Sans s’arrêter aux cas extrêmes de ces préfets de quelques semaines de l’été 1944, qu’attendaient les balles des résistants ou celles du poteau d’exécution, les principales personnalités de l’administration préfectorale et policière avaient noms Ingrand, qui fut durant toute l’Occupation en titre délégué du ministre de l’Intérieur dans les territoires occupés, et en fait quasi substitut dudit ministre, et qui n’avait que 35 ans lors de sa nomination, Bousquet, né en 1909, ou Demange, nommé en août 1940, à 34 ans, directeur du personnel du ministère de l’Intérieur, et six mois plus tard directeur du cabinet du ministre. 
Ces jeunes hommes voisinaient avec une génération plus aguerrie par des années au service de l’administration préfectorale de la République : un des doyens en était Angéli, né en 1883, préfet puis préfet régional à Lyon jusqu’à février 1944, qui se caractérisa par son souci de l’ordre et de la répression, notamment antisémite. Né en 1886, Amédée Bussière, qui sera préfet de police lors de la rafle du Vél d’Hiv, avait gagné ses galons préfectoraux sous la République : préfet de l’Oise depuis 1934, il n’avait eu qu’à se féliciter de l’arrivée au pouvoir du Front populaire, qui fit du député radical de ce département, Raoul Aubaud, notoirement maçon, un sous-secrétaire d’État à l’Intérieur. Lemoine, de deux ans son cadet, qui sera en 1944 secrétaire d’État à l’Intérieur quand Darnand sera le véritable chef du ministère, avait déjà occupé six postes de préfet depuis son accession à ce grade, en 1930. Doyens du corps préfectoral de la République utilisé par Vichy, ces figures n’en constituaient pas la majorité. Environ les deux tiers des hommes qui furent durablement préfets sous l’Occupation étaient nés dans la dernière décennie du dix-neuvième siècle, de sorte qu’on ne saurait les évoquer tous : parmi bien d’autres, des hommes aussi nécessaires au régime que Sabatier, secrétaire général pour l’administration puis préfet régional à Bordeaux, Rivalland, contrôleur général des armées devenu secrétaire général à la police à l’automne 1941 puis préfet régional à Marseille jusqu’au début de 1943, ou encore Chéneaux de Leyritz, en poste à Toulouse de la défaite jusqu’au début de 1944, en étaient tous trois issus.
– des hommes neufs
Entendant citer le nom des hommes cités plus haut, n’importe quel membre de la préfectorale d’alors les aurait, presque instinctivement, classés en deux catégories : ceux issus de la carrière, pour emprunter un terme au Quai d’Orsay (modifié Hôtel du Parc) et les autres. Car là fut la principale novation de Vichy en terme de politique du personnel. Dès le premier grand mouvement préfectoral du régime, intervenu le 17 septembre 1940, le tout nouveau ministre de l’Intérieur, Marcel Peyrouton, fit montre de ce qu’il nommerait, peu après,
la volonté de ‹ régénération › du gouvernement », ainsi décrite : « Révocations, mises à la retraite, choix dans d’autres catégories de fonctionnaires, voilà la marque d’un programme de force et d’action dont ne peuvent que bénéficier l’ordre et la discipline d’État.
Peyrouton légitimait ces vastes purges par un syllogisme fort prisé alors. Majeure : La politique nuit au pays (« La politique avait profondément pénétré dans les cadres administratifs du pays, en en paralysant l’action ») ; mineure : les préfets d’hier faisaient de la politique (ils étaient devenus de véritables « professionnels de l’élection ») ; conclusion : les préfets d’hier n’avaient plus leur place dans l’État d’aujourd’hui. Un bilan, tiré un an après l’instauration du régime, soulignait l’ampleur du renouvellement : 82 postes sur 87 étaient occupés par

 

 

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Commentaires
Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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