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Droit et devoir de Memoire
26 juillet 2020

Falsification Historique d'un camp d'internement a Merignac(33)

erick-Dordogne-001

Droits de l’homme des Roms et des Gens du voyage

La mise en œuvre des droits de l’homme des Roms –le groupe minoritaire le plus nombreux en Europe- révèle des défaillances criantes, ceci en dépit d’années de politiques et de programmes visant à améliorer la situation. La situation dans laquelle la population rom se trouve est pire que celle de n’importe quel autre groupe en Europe, que ce soit dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’emploi, du logement et de la participation politique.

Les Roms continuent d’être confrontés, dans tous les domaines de la vie, à des discriminations généralisées, alimentées par un anti-tsiganisme endémique.  Les médias et personnalités publiques recourent de plus en plus fréquemment à une rhétorique contribuant à accroître l’hostilité envers les Roms et à les marginaliser encore davantage. Les Roms font également face à des niveaux alarmants de violence et de mauvais traitements de la part des forces de l’ordre.

C’est pourquoi la Commissaire aux droits de l’homme prête une attention particulière à la protection des droits de l’homme des Roms. Elle a en particulier identifié les questions suivantes comme étant des questions prioritaires: la lutte contre le discours de haine et les crimes racistes commis contre des Roms ; la lutte contre la ségrégation dans le domaine de l’éducation et la promotion de l’inclusion scolaire ; l’éradication de l’apatridie parmi les Roms ; la prévention des expulsions forcées et de la ségrégation dans le domaine du logement ; et la suppression des entraves à la liberté de mouvement des Roms dans le cadre des migrations internationales.

La Commissaire soulève régulièrement ces questions lors de ses discussions avec les autorités des états membres et, dans ses rapports de suivi par pays, expose ses préoccupations et recommandations au sujet des problèmes constatés.

Les Roms et les Républicains les oublies de l'internement 
Le Camp de Mérignac, installé sur le site de Beau-Désert, ouvre en 1941.
Y seront internés des nomades, des juifs, des communistes du sud-ouest et des prisonniers de "droit commun".
En 1942, la Police de Sûreté Allemande exige l'aménagement d'une annexe située Quai de Bacalan, augmentant ainsi l'effectif du camp.
C'est du camp de Mérignac que furent extraits sur exigences des autorités d'occupation les otages fusillés le 22 octobre 1941 à Souge ou à Bordeaux, des déportés (communistes, résistants, juifs, réfractaires) pour les camps de concentration et les camps d'exterminationTexte officiel et sur la PLAQUE
 Voilà comment on falsifie l’Histoire
« [...] RECONDUITS AU CAMP À COUPS DE FOURCHES »
 
 
Pologne: hommage aux Roms victimes du génocide commis par les nazis ET VICHY mais pas un mot a MERIGNAC....

Plus d'un millier de personnes, en particulier des jeunes Roms venus de 25 pays d'Europe, ont rendu hommage samedi aux Roms victimes de génocide à l'occasion du 70e anniversaire de la liquidation du "Zigeunerlager" à Auschwitz-Birkenau.Ce jour est une date symbolique pour les Roms: durant la nuit du 2 au 3 août 1944, trois mille Roms, dont de nombreux enfants, ont été conduits aux chambres à gaz au camp nazid'Auschwitz-Birkenau, installé par l'Allemagne nazie dans le sud de la Pologne

 

Nombre de roms deportés et morts

Le nombre exact de Roms déportés et morts en Transnistrie n’est pas connu à ce jour. En 1946, la commission de guer- re roumaine a reconnu que 36 000 Roms étaient morts dans des camps en Trans- nistrie, mais d’autres statistiques font état de chiffres largement supérieurs. Les archives roumaines, de même que celles d’Odessa et de Nikolaev (deux villes si- tuées aujourd’hui en Ukraine) n’ont pas encore été dépouillées. Selon des sour- ces contemporaines, le nombre de Roms déportés en Transnistrie entre juin 1942 et décembre 1943 a légèrement dépassé 25 000. Le 14 mars 1944, lorsque les ci- toyens roumains — quelle que soit leur origine — ont été évacués de Transni- strie, la sous-inspection générale de la gendarmerie d’Odessa a signalé avoir 12 083 Roms dans sa circonscription. Il convient d’ajouter à ce nombre, les Roms étant parvenus à s’échapper de Transnistrie avant la date susmention- née (soit environ 2 000). Les 6 439 Roms recensés par la gendarmerie pendant la seconde quinzaine de juillet 1944 — lorsqu’elle a commencé à inscrire dans des registres le nom des personnes retournées en Roumanie — ne représen- tent qu’une partie des survivants et com- prennent beaucoup d’enfants. 

 
 
5 Dès le mois de septembre 1939, les Tsiganes subissent les conséquences de la guerre. Alors que certains d’entre eux ont été mobilisés puis envoyés sur le front, les « nomades », définis par l’article 3 de la loi de 1912, sont interdits de séjour en Indre-et-Loire et ne peuvent plus circuler librement dans l’ouest de la France. Le 6 avril 1940, ces dispositions s’appliquent à l’ensemble du territoire métropolitain. Un décret du président de la République interdit la circulation des nomades pendant toute la durée de la guerre au motif suivant : « Les incessants déplacements des nomades leur permettent de surprendre des mouvements de troupes, des stationnements d’unités, des emplacements de dispositifs de défense, renseignement, importants qu’ils sont susceptibles de communiquer à des agents ennemis. » En outre, il s’agit là d’une mesure plus coercitive encore, les nomades sont astreints à résidence sous la surveillance de la police. Après la défaite, les Allemands ordonnent début octobre 1940 que les nomades de la zone occupée soient internés dans les camps. Les nomades vivant en zone libre seront, pour leur part, assignés à résidence ou internés dans plusieurs camps, dont celui de Saliers (Bouches-du-Rhône), le seul camp d’internement réservé aux nomades – avec le camp de Lannemezan – qui fut créé par le gouvernement de Vichy. Ce sont les autorités françaises qui administrent les trente camps où séjournèrent un peu plus de 6 000 Tsiganes, internés par familles entières. Les enfants représentaient 30 à 40 % de la population internée.
 
 Le constat est partout identique. La vie quotidienne dans les camps révèle des conditions de logement et d’hygiène déplorables. À cause des matériaux utilisés pour la construction des baraques, les familles souffrent du froid et de la chaleur. À Mulsanne, les baraques recouvertes de tôle ondulée offrent une protection aussi glaciale l’hiver qu’étouffante l’été. Les camps, comme à Rivesaltes, sont souvent construits en plaine à la merci des éléments naturels. Tous les rapports rédigés par les chefs de camp mettent l’accent sur l’indigence des nomades : à Montsûrs, « des adultes manquent de chemises et portent un veston directement sur la peau » Cité par Marie-Christine Hubert, « 1940-1946,...
suite. Les enfants vont pieds nus dans la boue, les femmes découpent des vêtements dans les couvertures pour se protéger du froid. Le linge de corps n’existe pas, les nomades n’ont même pas de vêtements de rechange et ils n’ont pas d’argent pour s’en acheter. Les locaux deviennent vite inhabitables. L’insalubrité du camp se traduit alors par la présence de poux, de sarcoptes et vermines de toutes sortes, de rats. Les conditions d’hygiène étant mauvaises (pas de douches), on recense de nombreux cas d’affections de la peau dues à la malpropreté : impétigo, plaies sceptiques, furonculose, abcès. Au tableau des misères quotidiennes que subissent les familles, s’ajoutent de graves insuffisances de l’alimentation. Les internés ont été très durement touchés par les pénuries, qui se sont aggravées au cours de l’année 1941. À Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes et dans d’autres camps, ceux que l’on autorise à sortir, tentent d’échanger des objets de valeur contre de la nourriture. Ainsi ce Manouche, interné à Moisdon-la-Rivière, venu voir un fermier pour troquer son médaillon en or sur lequel figurait la photographie de sa femme : le paysan, après avoir retiré la photo, puis l’avoir jetée par terre et piétinée, s’était contenté de lui donner en échange deux œufs[16] [16] Cf. Emmanuel Filhol, La mémoire et l’oubli :...
suite. Mais les denrées alimentaires manquaient cruellement, en particulier aux enfants. Gaston Foucher, interné pendant un mois en septembre 1943 à Jargeau comme réfractaire au Service du travail obligatoire, se souvient que les nomades ont souffert de la faim : « Quand on parlait avec les nomades, ils nous disaient qu’ils étaient malheureux, qu’ils n’avaient pas assez à manger. » Pascal Vion, Le camp de Jargeau. Juin 1940 -...
suite Les Tsiganes ne souffrent pas seulement de la faim, ils meurent dans les camps. La malnutrition et les maladies constituent deux des causes principales de la mortalité. Par ailleurs, le manque de soins aggrave les maladies et intervient comme un facteur supplémentaire dans la mortalité enregistrée. Les personnes décédées sont des vieillards, des enfants mais aussi des adultes isolés. Une estimation, portant sur les années 1940 à 1944, indique qu’une centaine de nomades sont morts dans les camps d’internement : « Le chiffre est significatif, et cette population internée fut parmi les plus touchées, en proportion, bien plus que les “politiques”, les “marché noir” ou les droits communs. »Denis Peschanski, avec la collaboration de Marie-Christine...
suite
 
L’internement apparaît d’autant plus pénible pour les nomades qu’ils ne reçoivent aucune aide extérieure, contrairement aux autres catégories d’internés. Leur famille est elle-même internée ou alors trop pauvre et les œuvres caritatives ne s’intéressent pas à eux ; seuls la Croix-Rouge, le Secours national et quelques œuvres religieuses agissent ponctuellement. L’inspecteur général des camps est très sévère, à l’issue de son inspection aux Alliers (Charente), en décembre 1941 : « Les œuvres de bienfaisance locales se sont totalement désintéressées du camp des Alliers. La Croix-Rouge, seule, a délégué une de ses infirmières mais cette grande association pourrait, ce semble, activer son intervention généreuse. » Le sort des Tsiganes, qui pâtissent des critiques malveillantes formulées par les directeurs de camp (« en résumé, gens peu intéressants, nuisibles parce que très ignorants, amoraux et foncièrement vicieux ») Rapport du chef de camp de Choisel, 4 avril 1941,...
 
suite, n’émeut guère davantage la population locale. Des communes en Côte-d’Or exercent même des pressions pour que les nomades soient internés, ce qui ferait de ce département le seul de zone occupée où l’internement relèverait des autorités françaises. Telle serait en effet l’origine du centre de rassemblement de Moloy, si l’on en croit le rapport mensuel du préfet en date du 21 juillet 1941 : « Comme les maires et les habitants des localités, où séjournent certaines tribus nomades, ont déposé des plaintes pour des vols et des rapines commis par ces derniers, il devient nécessaire de créer un camp d’internement en Côte-d’Or. » Hypothèse d’autant plus vraisemblable que cette attitude d’hostilité de la population s’exprime ailleurs, conduisant par exemple les habitants de la Morinière (Loire-Inférieure) à signer une pétition en faveur de l’internement des nomades de la commune : « Dans un but désintéressé, plaçant notre amour de la France au-dessus de toute autre considération, nous faisons appel, Monsieur le Préfet, à votre esprit de justice et d’ordre social, et vous demandons respectueusement : de prononcer l’internement des membres adultes des familles Z... et H... ; de confier à des Centres de rééducation les enfants de ces mêmes familles. » La requête fut jugée recevable et aboutit à l’internement des familles au camp de Jargeau. De semblables démarches se produisirent en zone sud, comme l’atteste entre autres une lettre d’habitants et du maire de Bassan, adressée au préfet de l’Hérault le 4 mai 1944 (!) et qui réclame l’internement d’une famille de vanniers ambulants assignée sur la commune, pétition à la suite de laquelle le préfet donna son accord et ordonna, sans hésitation, par arrêté préfectoral que la famille B..., composée du père, de la mère et de quatre enfants, soit conduite au camp de Gurs
 
Les relations de l'administration municipale avec les autorités d'occupation passèrent pour une part, par la Préfecture régionale de Bordeaux. Pour l'autre part, des relations directes furent établies par la Standortkommandantur locale avec le maire considéré par les occupants comme le premier responsable de la bonne exécution des exigences formulées. A l'automne de 1940, un officier de la première Kommandantur ayant exigé la réquisition par le maire sur la place publique de 40 personnes pour exécuter des corvées, trouvant que le travail n'avançait pas assez rapidement, tendit insolemment au maire un balai pour qu'il donnât l'exemple. Comme il refusait, l'officier menaça de le frapper. Les relations furent moins tendues entre 1942 et 1944 lorsque les chefs de cette Standortkommandantur (major Steger et major Martin) furent des officiers moins nazis que les précédents. Le chef de l'administration Militaire en France a préscrit que les Bohémiens séjournant dans les territoires occupés soient conduits dans un Camp de Concentration sous la surveillance des forces de la police française et qu'il soit formellement interdit au bohémiens de passer la ligne de démarcation du territoire non occupé. Je vous prie dont de rassembler dans un Camp et jusqu'au 31.10.1940 tous les bohémiens de trouvant dans votre département pour les faire garder par vos forces de police."
 
Au camp de Mérignac-Beau-Désert, ouvert à partir du 17 novembre1940, le nombre des Tsiganes répartis en quinze groupes, varie entre 297 et 321 personnes. Au camps de Mériganc, il y avait beaucoup de grandes familles. Nous, on était une famille de huit personnes, avec mon père et ma mère. Il y avait les Winterstein, ils étaient je ne sais pas combien... les Helfrick... on se connaissait avant d'être internés. Il y avait encore des familles, les Weiss, les Bauer...
 
Il y avait aussi des communistes venus du camp de Bacalan, plusieurs "droit commmun", des étranger (les réfugiés espagnols entre autres), et des juifs, internés à partir de septembre 1941. Une aide est apportée à des degrés divers à l'occupant par les fonctionnaires.
 
Le 13 janvier 1943, survient un événement tragique 70 nomades, tous des hommes, âgés de 16 à 60 ans, dont pas loin de la moitié provient du camp de Mérignac, sont envoyés au camp de Royallieu à Compiègne, avant d'être déportés au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen. D'après les récits bouleversants de deux Manouches rescapés du camp, Louis Helfrick et Sylvain Reinhard internés à Beau-Désert, sept ou huit Tsiganes du convoi de Poitiers n'auraient pas survécu.
 
La mémoire :
 
"Camp d'internement de Mérignac-Beaudésert. 1941-1944. Plus de douze cents résistants, internés politiques, juifs, réfractaires au S.T.O. ont séjourné dans ce camp avant d'être dirigés vers Drancy et les camps de la mort ou d'être exécutés comme otages au camp de Souge".
 
Sur les 30 communes d'implantation des camps, 4 stèles seulement, apposées à des dates récentes (entre 1985 et 2000) pour les camps de Poitiers, Montreuil-Bellay, Jargeau, Arc-et-Senans, et dont les textes s'avèrent parfois en partie critiquables, rendent hommage aux Tsiganes persécutés.
 
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LE CAMP DE MERIGNAC (Gironde)
 
C'était un petit camp entouré d'une haute palissade de fils barbelés et de miradors. (voir album photos) Presque rien à manger. Aucune hygiène. Pas d'infirmerie. Un camp de passage. Je n'y ai jamais vu d'Allemands. Uniquement des Français. Un soir, profitant d'une alerte aérienne, Maurice et Marcel ont essayé de s'évader. Marcel a réussi. Mais Maurice a été repris et enfermé dans la baraque aux otages. Les policiers nous ont battus pour avoir des renseignements sur Marcel. Un jour, comme je leur disais que j'étais trop jeune pour être enfermés, l'un d'eaux a dit : "De toute façon, tous les juifs seront déportés
 
Le problème essentiel des Mérignacais resta pendant toute la période celui de l'alimentation. Les mots-clés furent ravitaillement, rationnement, cartes, coupons, distributions réduites, avec pour corollaire troc, récupération et, dans de telles circonstances, l'inévitable marché noir sur lequel un voile pudique reste jeté. La mise en culture potagère des jardins et des parcs d'agrément connut une émulation certaine (celui du château du Parc, dans le centre ville, continuait de l'être encore en 1953!).
 
A toutes ces misères, une enclave de souffrance fut ajoutée au sein de la cité par le gouvernement de Vichy: le camp d'internement, installé dés le début de la guerre sur le magnifique site de Beaudésert, projet avorté d'une cité olympique dans les années vingt, d'abord camp de réfugiés, semble t'il, devenu camp d'internement. Le régime de Vichy géra concurremment en Gironde d'autres camps ou centres de "séjour surveillé": Guynemer-Lindemann et Boudet à Bordeaux, camp d'Eysines, citadelle de Blaye. Le camp de Mérignac fut l'une des succursales de la maison d'arrêt de Bordeaux (Fort du Hâ) où furent rassemblés pendant quatre ans, tour à tout ou simultanément, internés politiques et syndicaux, condamnés de droit commun, "indésirables" et étrangers, trafiquants du marché noir, juifs, proxénètes, prostituées, réfractaires du S.T.O., raflés sans papiers, "dissidents" et "terroristes". C'est de ce camp français qui paraît avoir rassemblé, selon les moments, de cinq cents à six cents personnes, surveillées par une soixantaine de gendarmes et de gardes civils, et dont le régime ne peut être assimilé à celui d'un camp de concentration allemand, que furent extraits sur exigences des autorités d'occupation des otages fusillés à Souge ou à Bordeaux, des déportés (communistes, résistants, juifs, réfractaires) pour les camps de concentration et les camps d'extermination du Grand-Reich allemand. Armand Gayral, 36 ans, de Mérignac, était des 50 otages communistes et gaullistes fusillés à Souge le 24 octobre 1941. Gérard Blot, 25 ans, Marcel Jougourd, 28 ans, Gabriel Dupuy, 29 ans, Robert Laurent, 37 ans, natifs, habitants ou travailleurs de Mérignac, furent des 70 otages militants, syndicalistes et communistes fusillés à Bordeaux le 21 septembre 1942. Des membres des familles Lopès (six), d'Arlac, et Torrès (onze), de Jolibois, juives, installées à Mérignac bien avant la guerre, ne revinrent pas du camp d'Auschwitz où ils disparurent probablement le 25 janvier 1944.
Outre le camp d'internement, le gouvernement de Vichy installa provisoirement à Mérignac l'École nationale de la police dans le château du Parc (1942 - 1943)
 Vous ne remarquerez rien sur les Républicains Espagnols dont aujourd’hui nous savons que le dernier sera liberé le 8 SEPTEMBRE 1944 
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archive-vichy-001.jpgmerignac plaques (2)
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Commentaires
Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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