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Droit et devoir de Memoire
26 juillet 2020

la SS Charlemagne sous l'Heure d'été en 1943

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  la SS Charlemagne sous l'Heure d'été en 1943

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la SS Charlemagne sous l'Heure d'été en 1943

Les SS français auraient été les
« derniers défenseurs » du bunker, le
Bataillon Charlemagne ayant été la
seule unité encore présente jusqu'au
2 mai, afin d'empêcher les
Soviétiques de le prendre pour la fête
du 1er mai
Jusque dans les années 1990, les pensions étaient versées par le gouvernement allemand aux anciens combattants français de la division SS Charlemagne.
L'un des derniers combattants français
INTRODUCTION
"Ne soyez pas effrayés si nous sommes si peu nombreux. A travers l'histoire, depuis des temps immémoriaux, c'est toujours une poignée d'hommes qui a forcé le destin" Joseph Darnand.
Jean Marie Balestre
Avec la guerre, commence la période la plus trouble et contradictoire de la biographie de Jean-Marie Balestre. En 1939 et 1940, il écrit régulièrement comme journaliste militant dans Le Droit de vivre, journal de la Ligue Internationale contre l’Antisémitisme que dirige Bernard Lecache2 et dont il est membre du service d'ordre avant la guerre. Dans un de ses articles intitulé Il n'y a plus de métèques, en décembre 1939, il écrit : « cette barbarie qu'est le racisme ».
Il devient maréchaliste et, en 1940, réfugié à Toulouse, adhère aux organisations d'extrême droite « Jeunes du Maréchal » puis « Jeune Front », où il fait la rencontre deRobert Hersant qui en est l'un des dirigeants. Il est également proche de Pierre Clémenti. Dès l'été 1940, on le trouve impliqué dans des violences antisémites en compagnie de Robert Hersant. En 1941 et 42, il codirige avec ce dernier le Centre de jeunesse maréchal Pétain de Brévannes, un camp d'embrigadement aux principes vichystes
En mars 1944, dans le Journal de la communauté européenneDevenir, il écrit un article intitulé « Les soldats du Führer » dans lequel il énonce : « Les jeunes Français ont endossé leur uniforme de la Waffen SS, ils défendent son drapeau et son prestige ; ils ont embrassé un idéal intransigeant et appartiennent maintenant à un Ordre que l'on ne quitte que par la mort... Ils sont les soldats du Führer, ils sont les soldats fanatiques et fidèles d'Adolf Hitler qui leur a accordé par deux fois le plus grand des honneurs. »
Ces faits révélés par le journaliste Pierre Dubreuil dans son ouvrage Des bolides en or paru en 1984 ne seront pas démentis par le principal intéressé qui explique toutefois avoir agi en tant qu'agent infiltre pour les faux réseaux de résistance
En mai 1944, il est arrêté par la Gestapo parce que, d'après ses dires, il préparait un attentat. Des résistants affirment qu'il a été pris la main dans le sac à truquer des factures d'imprimerie, à revendre du papier journal contingenté et que, d'autre part, il s'était livré au marché noir. Il est mis au secret à Fresnes puis, le 17 août 1944, au moment de la débâcle allemande, est transféré dans le dernier convoi en partance pour l'Allemagne, comme droit commun et non comme prisonnier politique, puis interné dans le camp Dantzig, OranienburgDachau et Hersbruck. Il est délivré par les Américains en avril 1945, et dès son retour en France, rejoint les rangs de la résistance française, mais est dénoncé comme ancien SS par les membres de la communauté juive. Après son incarcération à la prison de Fresnes, le 16 juin 1945 pour atteinte à la sûreté de l'État, un non-lieu est rendu le 16 mai 1947.
Par décision ministérielle du 7 avril 1954, le soldat Jean-Marie Balestre se voit décerner le certificat et la médaille d'appartenance à la Résistance intérieure française pour service accomplis dans la Résistance du 1er avril 1942 au 4 mai 1945. En juin 1957, le ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre lui attribue le titre, la carte et la médaille de déporté résistant Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1968.Ceci démontre l'existence et les faux réseaux de maquis montes par le régime de Vichy
Le noyau de la DCER implique dans un vaste scandale de faux papiers de la résistance et déportation Paris le 22 Mars 1958 Le CSM Comite Secret Militaire qui fut à l'origine le BCRA Bureau central de Renseignement et d'Action ancêtre de la trop fumeuse DGRE de l'homme de confiance du Général de Gaule l'Ex colonel Passy a donne lieu à un retentissant scandale Le CSM délivrait de faux papiers de résistance dont certains furent homologués par des services officiels comme pour Monsieur Balestre
Par la loi du 22 juillet 1943, le Président Laval, avec l'assentiment du Chef de l'Etat, Monsieur le Maréchal Pétain, a reconnu à tous les français le droit de s'engager dans les formations de laWaffen SS à l'Est, afin d'y prendre part aux combats pour l'existence et l'avenir de l'Europe.
En vertu de cette loi, les volontaires pour la Waffen-SS jouissent du même statut légal que les membres de la L.V.F le gouvernement français a ainsi montré qu'il appréciait l'offre faite par le Führer et qu'il est prêt à prendre sa part des devoirs que commandent des heures décisives pour le sort de l'Europe. Il est évident que la constitution d'une unité de volontaires français au sein de la Waffen-SS représente un nouveau pas très important, dans l'union de la Jeunesse européenne contre le nihilisme bolcheviste. Le fait est que l'afflux des volontaires de presque tous les pays de l'Europe qui, côte à côte avec leurs camarades allemands, se sont distingués par leurs vaillance au front de l'Est, la SS, fondement essentiel du Parti National-Socialiste, qui n'avait, à l'origine, qu'une valeur politique interne allemande, s'est transformée aujourd'hui en une communauté indissoluble de la Jeunesse européenne luttant pour le maintien de ses valeurs culturelles et de sa civilisation. Que la Jeunesse française ait d'instinct compris la portée de ce nouveau pas, est démontré par le fait qu'en quelques jours et sans la moindre propagande, plus de 1.500 volontaires se sont présentés. Le premier bataillon existe et bientôt le premier Régiment SS français sera en mesure de faire la preuve de la permanence des hautes traditions militaires françaises et de l'esprit combatif de sa Jeunesse.
La SS se fera un point d'honneur et considérera comme une tâche essentielle d'employer les qualités militaires et la volonté de combat de chaque Français disposé à engager sa vie dans la lutte pour l'existence et l'avenir de l'Europe, contre le bolchevisme pour la justice sociale, pour la victoire !
Photo prise à l'Ersatzkommando Frankreich der Waffen-SS à Paris. Plusieurs vétérans y travaillent comme Jean Balestre qui aurait fourni à la résistance, selon la rumeur, une longue liste comportant le nom et l'adresse des volontaires français. Curieusement il ne sera jamais inquiété à la libération malgré ses articles élogieux au national-socialisme dans le journal "Devenir".
Alphonse Godin est un ancien sous-officier de carrière de l'armée française. Il combat en Pologne en 1920 dans les rangs de l'armée Weygand. Il obtient la barrette du ruban de l'ordre de la Pologne restaurée mais aussi le ruban de la médaille militaire. Ensuite il se tourne vers la Cagoule d'Eugène Deloncle et milite au MSR. Il s'engage dans la LVF puis devient recruteur à la Waffen SS. Lui aussi travaille à l'ErsatzkommandoFrankreich der Waffen-SS
Conditions d'engagement
A l'exception de juifs et de ceux qui ont encouru une condamnation infamante, tous les français, célibataires ou mariés, normalement développés, aptes aux exigences d'une instruction militaire, peuvent s'engager à la Waffen-SS - Age : de 17 à 40 ans. Taille minima 1.62 m
Conditions d'avancement dans la Waffen-SS.
Les volontaires simples soldats lors de leur engagement, qui présenteront les aptitudes requises, pourront être admis dans les écoles de sous-officiers ou d'officiers de la Waffen SS. L'admission dans ces écoles ne sera pas déterminées par les diplômes ou les titres universitaires des candidats mais seulement par les qualités personnelles dont ils auront fait preuve et par leur aptitude au commandement
sous l'uniforme allemand, Henri Fenet, un chef de bataillon, est mort en septembre 2002. Il avait reçu la croix de chevalier de la Croix de fer, décoration allemande portant la croix gammée, en avril 1945 sous l'heure d'été.La division sera la dernière a défendre Hitler a Berlin
Par la loi du 22 juillet 1943, le Président Laval avec l’assentiment du Chef de l’Etat, Monsieur le Maréchal Pétain, a reconnu à tous les Français le droit de s’engager dans les formations de la Waffen-SS à l’Est, afin d’y prendre part aux combats pour l’existence et l’avenir de l’Europe. En vertu de cette loi, les volontaires pour la Waffen-SS jouissent du même statut légal que les membres de la L. V. F. Le Gouvernement français a ainsi montré qu’il appréciait l’offre faite par le Führer et qu’il est prêt à prendre sa part des devoirs que commandent des heures décisives pour le sort de l’Europe. Il est évident que la constitution d’une unité de volontaires français au sein de la Waffen-SS représente un nouveau pas très important dans l’union de la jeunesse européenne contre le nihilisme bolcheviste. Le fait est que par l’afflux des volontaires de presque tous les pays de l’Europe qui, côte à côte avec leurs camarades allemands, se sont distingués par leur vaillance au front de l’Est, la SS, fondement essentiel du Parti national-socialiste, qui n’avait, à l’origine, qu’une valeur politique interne allemande, s’est transformée aujourd’hui en une communauté indissoluble de la jeunesse européenne luttant pour le maintien de ses valeurs culturelles et de sa civilisation. Que la jeunesse française ait d’instinct compris la portée de ce nouveau pas est démontré par le fait que, en quelques jours et sans la moindre propagande, plus de quinze cents volontaires se sont présentés. Les deux premiers bataillons existent, et bientôt le premier régiment SS français sera en mesure de faire la preuve de la permanence des hautes traditions militaires françaises et de l’esprit combatif de sa jeunesse. La SS se fera un point d’honneur et considérera comme une tâche essentielle d’employer les qualités militaires et la volonté de combat de chaque Français disposé à engager sa vie dans la lutte pour l’existence et l’avenir de l’Europe, contre le bolchevisme, pour la justice sociale, pour la victoire
Les Grandes Enigmes de l’Occupation ‟Les Waffen-SS français” Ed. de Crémillé, 1970. Par Jean MABIRE L'acte de naissance officiel d'une unité française de la Waffen-SS 1 date du 22 juillet 1943. Pierre LAVAL, chef du gouvernement, la mèche en bataille, l'éternel mégot collé sous la moustache, signa lui-même cette loi, après avoir entendu, pour la forme, le conseil de cabinet. Trois articles, d'une sécheresse tout administrative :
ARTICLE PREMIER.
- Les Français peuvent contracter un engagement volontaire pour combattre le bolchevisme hors du territoire dans les formations constituées par le gouvernement allemand (Waffen-SS), pour y être groupés dans une unité française.
ARTICLE II. - Ceux qui, appartenant à cette unité, combattront effectivement hors du territoire bénéficieront des avantages prévus par les lois et règlements relatifs à la Légion des volontaires français2 contre le bolchevisme.
ARTICLE III.
- Le présent décret sera publié au Journal officiel et exécuté comme loi de l'Etat. Quelques jours plus tard, c'est à Paris, et non plus à Vichy, que fut tirée, au cours d'une conférence de presse, la « morale » de cette décision : « Le gouvernement français a ainsi montré qu'il appréciait l'offre faite par le Führer et qu'il est prêt à prendre sa part des devoirs que commandent des heures décisives pour le sort de l'Europe. » Ce n'était certes pas de gaieté de cœur que les dirigeants officiels de l'Etat cautionnaient l'engagement de jeunes Français dans cette force de frappe militaire du mouvement national-socialiste : la Waffen-SS. On ne peut s'empêcher ici de penser à un mot du poète Jean COCTEAU : « Puisque ces événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs... » Près de quarante mille Français volontaires dans les armées de Hitler En effet, depuis le début de la guerre à l'Est, d'assez nombreux jeunes Français s'étaient engagés dans les armées du IIIe Reich. Le tempérament individualiste des Français et la minutie organisatrice des Allemands les avaient regroupés en unités homogènes ou, au contraire, dispersés dans de multiples formations. Trente ans plus tard, il est bien difficile de donner un chiffre d'ensemble, qui apparaît de l'ordre de trente mille à quarante mille hommes, pour les seules forces combattantes sur le front de la guerre régulière, hors du territoire français. Les premiers furent, dès l'été 1941, ceux de la Wehrmacht, où ils formaient le régiment 638, plus connu sous le nom de LVF, et qui vit passer plus de six mille hommes. Le gouvernement de Vichy tenta par la suite une opération de récupération de cette unité, qui porta un temps le nom de Légion tricolore (et dont certains cadres rejoignirent la Phalange africaine combattant, avec l’Afrika-Korps, sur le front de Tunisie). Des Français, parfois déserteurs de la LVF, s'engagèrent à titre individuel dans différentes divisions de la Wehrmacht qui remontaient vers le front et acceptaient de les prendre en charge, souvent à titre temporaire, notamment à la Gross-Deutschland. On estime à environ cinq mille le nombre des Français qui servirent dans les Schutz-Kommandos3 de l'Organisation Todt, où ils encadraient des travailleurs recrutés bon gré mal gré, dans toute l'Europe, pour construire le « Mur de l'Atlantique ». D'autres avaient préféré, dans cette même Organisation Todt, la brigade Speer, qui avait des tâches plus militaires qu'architecturales. La Kriegsmarine tenta de deux mille à trois mille Français. Ils subirent leur entraînement militaire et leur endoctrinement politique... en Alsace, puis furent répartis par petits groupes, dépassant rarement une demidouzaine de volontaires, à bord de vedettes lance-torpilles, de dragueurs de mines et même, pour quelques rares spécialistes, de sous-marins. Quant à la Brandenburg, troupe opérationnelle des services secrets de l'Abwehr (dont les tâches peuvent s'apparenter à celles du bataillon de choc de l'armée française), elle passa de l'effectif d'un bataillon au début de la guerre à celui d'une division. On y trouvait de nombreux éléments étrangers, dont, bien entendu des Français. Il y eut, au fur et à mesure que de nouvelles unités du IIIe Reich recrutaient des volontaires étrangers, des Français partout : conducteurs, téléphonistes, artilleurs de batteries côtières ou de batteries antiaériennes (parmi ces derniers, on compta même un certain nombre de jeunes filles françaises, puisque, à la fin de la guerre, même des femmes servirent dans la Flak4 pour essayer d'enrayer les raids, de plus en plus nombreux, contre les villes européennes). On trouva des infirmières françaises dans les hôpitaux militaires allemands et, au fin fond de l'Europe en guerre, on pouvait rencontrer quelques mariniers français qui avaient quitté leurs péniches pour servir sur des remorqueurs armés, naviguant sur le Danube... Au mois de juillet 1942, un an après la création de la LVF, un contingent d'environ deux mille Français s'engagea dans la Luftwaffe, où ils furent regroupés au sein d'une formation de la NSKK5 . Certains d'entre eux devaient jouer un rôle déterminant dans la création d'une unité française de la Waffen-SS. En effet, la NSKK constituait, comme la SS, une formation politique allemande devenue, avec la guerre, une unité militaire internationale. Créée en 1931 par Adolf HÜHNLEIN, cette troupe avait pour rôle, dans les années qui précédèrent la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes, de transporter les militants du parti et spécialement les hommes des sections d'assaut. A la fois train des équipages et unité de choc quand le besoin s'en faisait sentir, la NSKK était, avec la SA6 et la SS, une des formations paramilitaires essentielles du mouvement nazi. La guerre devait faire de ces « prétoriens » des soldats. Mais ils restaient des soldats politiques, liés davantage au parti qu'à l'armée. Plutôt que de s'engager à la LVF, qui vivait, sur le front de l'est, l'antagonisme de l'esprit cocardier français et du rigide militarisme prussien, de jeunes Français avaient préféré la NSKK, armée politique et unité internationale. Ils partirent à l'entraînement au camp de Schotten, près d'Anvers. Deux compagnies françaises furent engagées par la suite en Russie, trois en Italie et deux en Hongrie. Au mois de juillet 1943, une trentaine de volontaires, qui se trouvaient à l'entraînement, désertèrent et vinrent se présenter au bureau de recrutement de la Waffen-SS d'Anvers, pour s'y faire engager. Depuis quelques mois, des Français avaient déjà réussi à entrer dans la Waffen-SS, mais à titre individuel. Il y en eut ainsi dans des formations purement allemandes comme le régiment Der Führer ou la division Totenkopf. D'autres rejoignirent des unités à recrutement national, telle la brigade Wallonie. Par la suite, d'autres Français entrèrent dans le régiment Kurt EGGERS, unité des correspondants de guerre de la Waffen-SS. Un de ces journalistes sera tué sur le front de Normandie ; un autre recevra la croix de fer de première classe, pour avoir pris spontanément la tête d'une formation antichar et détruit plusieurs blindés soviétiques : il effectuait un reportage dans le secteur de la Baltique quand survint une percée russe et il réagit en artilleur plus qu'en écrivain... Origines de la « Waffen-SS » Le décret du 22 juillet 1943 ne faisait donc qu'officialiser un processus inévitable et tentait de regrouper les Français fascinés par le redoutable creuset que leur proposait la Waffen-SS. En cette année 1943, la SS, Etat dans l'Etat, et dans une certaine mesure nation au-dessus des nations, incarnait le mythe de l'Europe combattante d'Adolf HITLER. Son organisation politique et guerrière, la Waffen-SS, éclipsait, par la magie de la propagande, le souvenir de la Wehrmacht, nationaliste et traditionnelle, des premières années quarante. La Waffen-SS n'était plus, à en croire ses recruteurs, une force uniquement allemande. Elle se disait et se voulait internationale. Tous les murs du continent se couvraient d'une même affiche, où défilaient des soldats armés et casqués, portant au col les deux lettres runiques. La légende proclamait, en des langues différentes selon les pays de recrutement : AVEC TES CAMARADES EUROPEENS SOUS LE SIGNE SS TU VAINCRAS ! Plus d'un million d'hommes furent ainsi appelés à vivre une aventure politique et guerrière qui n'avait pas eu d'équivalent dans l'histoire - si ce n'est lors de la première campagne de Russie, lorsque NAPOLEON avait Incorporé, dans le cadre de sa Grande Armée, pour près de la moitié, des combattants étrangers, venus de la plupart des pays d'Europe. Mais, cette fois, on proposait aux volontaires de rejoindre la garde impériale ellemême. Dans les premières années du mouvement national-socialiste, quelques militants issus de la SA avaient prêté un serment personnel à Adolf HITLER et prirent le nom de Stabwache7 . L'unité deviendra ensuite la Stosstruppe8 Adolf HITLER. A sa sortie de prison, après l'échec du coup d'Etat de Munich de 1923, le Führer décida, parallèlement à l'action politique, de développer deux organisations paramilitaires : la SA, troupe de masse, et la SS, unité d'élite. Je me disais à l'époque, écrira-t-il, que j'avais besoin d'une troupe de gardes du corps ; elle pouvait être peu nombreuse, mais il fallait qu'elle me fût entièrement dévouée. Mieux vaut n'avoir dans une ville que vingt hommes à soi sur lesquels on puisse compter absolument que d'avoir la confiance de la masse versatile. Le 21 septembre 1925, chaque section du parti national-socialiste reçut l'ordre de créer une Schutzstaffel. Les premiers SS n'étaient pas plus de dix dans chaque ville (seul Berlin en possédait vingt). Ils portaient alors la chemise brune, comme les SA, mais arboraient, sur une casquette noire, la tête de mort des vieux régiments de hussards impériaux. En 1926, les SS reçurent la garde du « drapeau du sang », celui des nazis tués le 9 novembre 1923, lors du putsch avorté de Munich. En butte aux coups des adversaires et au mépris de la SA - la vieille jalousie entre les troupes de ligne et la garde - la SS adopta pour première devise : Noblesse se tait. Elle ne comprenait encore que deux cent quatre-vingts hommes, quand, le 6 janvier 1929, Adolf HITLER plaça à sa tête un garçon de vingt-huit ans, qui voulait devenir officier, puis ingénieur agronome. C'était lui qui portait la bannière du mouvement nationaliste, la Reichskriegflagge, lors du putsch de Munich. Il se nommait Heinrich HIMMLER. Au début de 1930, les SS comptaient deux mille hommes, qui devinrent cinquante-deux mille lors de la prise du pouvoir et deux cent cinquante mille à la veille de la guerre. Tandis que se développait l'Allgemeine-SS, ou SS générale, se constituaient d'autres branches, de l'organisation. Dès 1931, deux ans avant la prise du pouvoir, Himmler avait créé le SD9 , service officiel de renseignement du parti national-socialiste. En 1936, HIMMLER devint le chef de la police allemande et reçut le titre de Reichführer SS. Dès la prise du pouvoir, la SS-Stabwache, sous la direction de Sepp DIETRICH, forma la garde personnelle d'Adolf Hitler, pour prendre, peu après, le nom de Leibstandarte Adolf HITLER et devenir le noyau de la première division de la Waffen-SS. Lors du rétablissement du service militaire obligatoire, en 1935, il fut créé des unités permanentes : les SS-Verfügungstruppe10 (VT), qui furent entraînées au combat aussi bien, et même souvent mieux, que des unités militaires. Il y eut ainsi deux régiments de VT. Ils servirent de noyau à la deuxième division de la Waffen-SS, la division bas Reich. Par ailleurs, il existait des formations de SS encasernées : les SS-Totenkopfverbände, chargées de la garde des prisonniers du régime, qui comprenaient quatre régiments en 1938 et douze en 1939, et contribuèrent à la formation de la troisième division de la Waffen-SS, la division Totenkopf11 . HIMMLER tenait à ce que les hommes de la SS, choisis selon des critères physiques et moraux draconiens, ne soient pas des « planqués » dans un conflit futur, mais deviennent les meilleurs soldats du front. De cette idée naquit la Waffen-SS. A la fin de la campagne de Pologne, il existait déjà quatre divisions de la Waffen-SS dont une division de police. Dès le printemps 1940 se constitua le noyau d'une cinquième unité, la division Wiking. Son originalité était d'admettre dans ses rangs des volontaires « germaniques » : Danois, Norvégiens, Hollandais ou Flamands. Le moins qu'on puisse dire est que la Wehrmacht traditionnelle ne voyait pas d'un bon œil la constitution de troupes d'élite échappant totalement à son contrôle. Si la valeur militaire des SS apparaissait incontestable, leur fanatisme politique, leur recrutement international et leur réputation impitoyable ne pouvaient qu'inquiéter les militaires allemands «classiques». Aussi le Gruppenfùhrer1 Gottlob BERGER, bras droit de HIMMLER pour tout ce qui concernait la WaffenSS et ses problèmes de personnel, eut-il un certain mal à recruter des hommes en Allemagne même. La Wehrmacht ne tolérait guère l'écrémage de son recrutement. C'est ainsi que, par la force des choses, qui compte autant parfois que l'idéologie, les Waffen-SS formèrent leurs divisions avec de jeunes Allemands résidant hors des frontières du Reich (les Volksdeutsche) et de jeunes étrangers séduits par le national-socialisme. Deux cent mille non-Allemands dans la « Waffen-SS » Finalement la Waffen-SS compta dans ses rangs, au cours de la guerre, quatre cent mille Allemands natifs, trois cent mille Volksdeutsche (dont de nombreux Alsaciens), cinquante mille «Germaniques» et au moins deux cent mille Européens. Plus de trois cent mille hommes de la Waffen-SS devaient trouver la mort au combat. La politique d'intégration totale d'éléments non « germaniques » dans la Waffen-SS posait un certain nombre de problèmes, notamment sur le plan linguistique, et aussi psychologique, par rapport aux gouvernements ou aux partis politiques des différentes nations européennes. Si on continua à encourager les engagements individuels, certains chefs estimèrent nécessaire d'opérer un regroupement par nationalité. Le début de la guerre à l'est, en juin 1941, donna un nouveau coup de fouet au recrutement : l'idée de la lutte commune contre le bolchévisme vint prendre la relève de l'idée raciale germanique. Ainsi naquirent des régiments, des brigades et même des divisions « nationaux ». Le chef du Germanische Leitstelle13 de la Waffen-SS, l’Obersturmbannfûhrer RIEDWEG, un chirurgien militaire d'origine suisse, fit beaucoup pour cette « européanisation », rompant pour cela quelques lances avec les tenants du pangermanisme classique. Au moment où les Français furent autorisés officiellement à former une unité de la Waffen-SS, on y comptait déjà des formations « nationales » de Danois, de Norvégiens, de Hollandais, de Flamands, de Finlandais, de Croates, d'Ukrainiens, de Bosniaques, de Lettons, d'Estoniens et de Wallons. Les originaires des pays neutres, Suisses ou Suédois, se trouvaient répartis selon leurs affinités, tandis que des Luxembourgeois, des Tchèques, des Lituaniens ou des Polonais avaient été enrôlés dans des unités allemandes ou multinationales. Après les Français devaient être formées d'autres unités nationales avec les Albanais, les Slovènes, les Hongrois, les Ruthènes, les Italiens, les Serbes, les Cosaques, les Roumains, les Bulgares, les Tyroliens, les Grecs et surtout les Russes. Il y eut même un détachement de Britanniques. Quant aux Espagnols (auxquels se joignirent un certain nombre de Portugais), ils restèrent dans la Wehrmacht, où ils formaient la division Azul. Dans les derniers mois de la guerre, on vit naître des formations caucasiennes, asiatiques, arabes et indiennes. Plus de trente nations fournirent ainsi des contingents de volontaires. En juillet 1943, l'idée de la Waffen-SS connaissait son apogée. Ce n'était plus la troupe victorieuse de la guerre éclair, mais pas encore la poignée des fanatiques du dernier carré. On venait de former une nouvelle division de la Waffen-SS, la division Hitlerjugend15 avec dix mille volontaires, âgés de dix-sept ou même de seize ans. Commandée par un Standartenführer16 de trente-cinq ans, Fritz WITT, qui sera tué au combat le 12 juin 1944, près de Caen, cette unité de benjamins montrait que l'Allemagne était décidée à exiger de sa propre jeunesse les plus grands sacrifices. Les divisions de la Waffen-SS se battaient très durement sur tous les fronts et jouaient une partie que l'on devinait décisive. La situation était sérieuse pour le IIIe Reich. Lorsque de jeunes Français s'engagèrent alors dans la Waffen-SS, ce n'était certes pas pour voler au secours de la victoire. Le 10 juillet 1943, les Alliés avaient débarqué en Sicile et, le 24, Benito MUSSOLINI avait été « démissionné » par le Grand Conseil fasciste. Il se trouvait prisonnier et il semblait que l'Italie allait changer de camp. Rome avait tenté de se soulever contre les Allemands. Sur le front de l'est, la plus grande bataille de chars de la guerre, engagée le 5 juillet dans la région de Koursk, tournait à la défaite en une dizaine de jours ; pour les Allemands, c'était un désastre peut-être plus grave que Stalingrad. La retraite commençait devant le « rouleau compresseur » de l'armée rouge. En août, Orel, Bielgorod et Kharkov devaient être repris par les Russes. La guerre aérienne contre les Anglo-américains était perdue. La guerre sous-marine dans l'Atlantique se révélait un autre échec. Les Italiens capitulaient le 8 septembre, mais, quatre jours plus tard, MUSSOLINI, gardé prisonnier dans un hôtel perdu en pleine montagne, dans les Abruzzes, était délivré par un commando parachutiste dirigé par un officier de la Waffen-SS : Otto SKORZENY. Plus que jamais, l'arme à laquelle SKORZENY appartenait était l'arme des hommes décidés à se battre jusqu'au bout.
8 JUILLET 1941 : Après l'invasion de la Russie par la Wehrmacht, le Maréchal Pétain autorise la création en France, sur la demande de plusieurs partis d'extrême-droite notamment du Rassemblement National Populaire de Marcel Déat et du Parti Populaire Français de Jacques Doriot, de la «Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme» (L.V.F.). Cette unité sous commandement allemand avec encadrement français porte la tenue vert de gris, les bottes et le casque allemand et un écusson bleu blanc rouge sur le bras. C'est une association, loi de 1901. La raison principale est que la France n'a pas déclaré la guerre à l'U.R.S.S.. Par conséquent les membres de la L.V.F. qui seraient pris par les soviétiques seraient considérés comme des francs-tireurs et pas comme des prisonniers de guerre et pourraient ainsi être fusillés sans la protection des conventions de Genève. Elle recrute, entr'autre, parmi les anticommunistes, les chômeurs, les anciens militaires et aussi des aventuriers ou des membres de divers mouvements politiques français d'extrême-droite (Francisme de Bucard, Ligue Française de Costantini, Parti Populaire Français de Doriot et Rassemblement National Populaire de Déat). Eugène Deloncle ancien Camelot du Roi, leader de la Cagoule fondée le 6 février 34, en est le premier Président. L'état-major siégera au 12 rue Auber dans les anciens locaux de l'Intourist soviétique.
21 AOÛT 1941 : Les premiers volontaires sont dirigés sur trois bataillons regroupés dans la caserne BORGNIS-DESBORDES à Versailles. Les échanges postaux de cette courte période sont ceux de la poste civile, avec dans la caserne de recrutement, un vaguemestre. Les plis postés à la caserne bénéficieront de la Franchise Postale à partir du 13 septembre.
Photo prise à l'Ersatzkommando Frankreich der Waffen-SS à Paris. Plusieurs vétérans y travaillent comme Jean Balestre qui aurait fourni à la résistance, selon la rumeur, une longue liste comportant le nom et l'adresse des volontaires français. Curieusement il ne sera jamais inquiété à la libération malgré ses articles élogieux au national-socialisme dans le journal "Devenir".
Alphonse Godin est un ancien sous-officier de carrière de l'armée française. Il combat en Pologne en 1920 dans les rangs de l'armée Weygand. Il obtient la barrette du ruban de l'ordre de la Pologne restaurée mais aussi le ruban de la médaille militaire. Ensuite il se tourne vers la Cagoule d'Eugène Deloncle et milite au MSR. Il s'engage dans la LVF puis devient recruteur à la Waffen SS. Lui aussi travaille à l'ErsatzkommandoFrankreich der Waffen-SS
Conditions d'engagement
A l'exception de juifs et de ceux qui ont encouru une condamnation infamante, tous les français, célibataires ou mariés, normalement développés, aptes aux exigences d'une instruction militaire, peuvent s'engager à la Waffen-SS - Age : de 17 à 40 ans. Taille minima 1.62 m
Conditions d'avancement dans la Waffen-SS.
Les volontaires simples soldats lors de leur engagement, qui présenteront les aptitudes requises, pourront être admis dans les écoles de sous-officiers ou d'officiers de la Waffen SS. L'admission dans ces écoles ne sera pas déterminées par les diplômes ou les titres universitaires des candidats mais seulement par les qualités personnelles dont ils auront fait preuve et par leur aptitude au commandement.
CONDITIONS MATÉRIELLES ---------------------- I. SOLDE. - La solde est payée directement à chaque volontaire, conformément au barème ci-dessous : Francs SS-Mann et Sturmmann - soldat................... 600. » Rottenfubrer Unterscharfuhrer Scharfuhrer Oberscharft~hrer Hauptscharfuhrer Sturmscharfuhrer Untersturmfiihrer Obersturmfuhrer Hauptsturrnfuhrer Sturmbannfuhrer - caporal.................. - sergent.................. - sergent de carrière………….. - sergent-chef………………………………. - adjudant……………………………………... - adjudant-chef ……………………….. - sous-lieutenant………………... - lieutenant……………………...... - capitaine……………………………………. - commandant………………….…………….. 720. » 840. » 900. » 1.080. » 1.200. » 1.200. » I.440. » 2.620. » 1.920. » 2.160. » En outre tous les volontaires, quel que soit leur grade, reçoivent un supplément de Frs 20. par jour tant qu’ils se trouvent en première ligne. Tous les officiers reçoivent une indemnité mensuelle d’habillement de Frs 600. ».
SOUTIEN FAMILIAL. — A. Soutien de la femme. L’allocation est basée sur le revenu net antérieur du volontaire, suivant une échelle dégressive, à savoir : jusqu’à Frs 2.000. » l’allocation s’élève à Frs 1.600. » 3.000. » - 2.100. » 4.000. » - 2.600. » 5.000. » - 3.000. » 6.000 » - 3.300. » 7000. » - 3600. » 8.000. » - 4.000. » 9.000. - 6.000. » 10.000. - 4.300. » 14.000. - 4.600. » 12.000. - 5.000, » au-delà de 14.000. - 5.500. » B. Indemnité aux enfants. — Outre l’allocation à la femme, il sera alloué pour chaque enfant de moins de I6 ans a) demeurant avec la femme ou les parents du volontaire Frs 400. » b) ne demeurant pas avec la femme ou les parents du volontaire Frs 600. » C. Indemnité aux parents. — Il est accordé au père ou à la mère du volontaire une allocation spéciale dans le cas où celui-ci intervenait pour au moins un quart dans le revenu de la famille. L’allocation est calculée suivant le barème ci~dessous I parent francs 2 parents francs Pour une aide de Frs 700. » au moins 700. » 1.000 - 701. » à 1.000. » 1.000. » 1.300 - 1.001. » à 1.300 » 1.300. » 1.600 - plus de 1.300. » 1.500. » 1.800 Il est admis que l’aide apportée par le volontaire ne saurait dépasser les deux tiers de son propre revenu, un tiers étant considéré comme nécessaire à ses propres besoins. En outre, il est accordé pour chaque frère ou sœur de moins de I6 ans une allocation de Frs 200. ». D. Indemnité de loyer. — En supplément à l’allocation prévue ci-dessus au § II (A et B) il est versé une indemnité égale au loyer effectivement payé par la femme du volontaire. Si le volontaire ou sa femme sont propriétaires d’une habitation, il est alloué une indemnité basée sur la valeur locative de l’habitation. II n’est pas alloué d’indemnité de loyer aux parents du volontaire (§ II C). III. ALLOCATiON AUX CELIBATAIRES Les volontaires célibataires n’ayant ni enfants ni parents à soutenir reçoivent une allocation suivant le barème ci-dessous. Cette allocation est versée directement mais créditée à leur compte. Il leur est loisible de faire venir en France des sommes à valoir sur ce compte.
francs francs SS Mann et Sturmmann. 1.200. » Hauptscharführer...... 2.900. » Rottenfûhrer......... 1.500. » Sturmscharführer...... 2.900. » Unterscharfuhrer..... 2.100. » Untersturmführer...... 4.200. » Scharfubrer.......... 2.600. » Obersturmführer....... 4.600. » Oberscharftjhrer..... 2.800. » Hauptsturmführer...... 6.800. » Sturmbannführer…………8.000. »
IV. PENSIONS En ce qui concerne les pensions d’invalidité et les pensions aux ayantsdroit des volontaires disparus, le régime est identique à celui de tous les membres de l’armée allemande. Il est notoire que celui-ci garantit aux invalides des conditions très libérales. V. La fixation et le règlement des différentes allocations familiales sont effectués par le Fürsorgeoffizier der Waffen-SS, qui examinera tous les cas spéciaux non prévus dans l’exposé ci-dessus. Le Fürsorgeoffizier est également compétent pour assurer la défense des droits des volontaires ou de leur famille sous tous les points de vue. Voici trois frères, trois volontaires néerlandais de la Waffen-SS Suis leur exemple, n’attends pas plus longtemps, présente-toi dès aujourd’hui. A PARIS, à l’Ersatzkommando Frankreich der Waffen-SS, 24, avenue Recteur-Poincaré (métro : Ranelagh) ; en PROVINCE, à la Police allemande (Kommando der Ordnungspolizei) au siège des Préfectures régionales (adresses ci-dessous) ; en Allemagne : à l’Ergänzungstelle der Waffen-SS la plus proche.
LISTE DES KOMMANDOS PARIS……………………………………………………… Erzatzkommando Frankreich der Waffen-SS. 24, Avenue Recteur-Poincaré. 28, Rue Lu Boétie. RENNES (I-et-V.)…………………………. Kommando der Ordnungspolizei. 8. Boulevard Volney. MARSEILLE (B.-du-R)…………………… Kommando der Ordnungspolizei. 4. Boulevard Rivet. LIMOGES (Hte-Vienne)………………. Kommando der Ordnungspolizei. 15. Rue Montalembert. BRIVE (Corrèze)……………………... Kommando der Ordnungspolizei. 11, Rue de l’Hôtel-de-Ville POITIERS (Vienne).......... Kommando der Ordnungspolizei, 12. Avenue de Bordeaux. SAINT-QUENTIN (Aisne)…………. Kommando der Ordnungspolizei, 2. Rue Charles-Picard. ROUEN (Seine-Inf.)......... Kommando der Ordnungspolizei. 53. rue de Reims. Rue Alain-Blanchard. ANGERS (Maine-et-Loire)………. Kommando der Ordnungspolizei, 19. Rue de la Préfecture. S.D., 40 Rue Saint-Julien. DIJON (Côte-d’Or)………………….. Kommando der Ordnungspolizei. 13, Cours du Parc. Hôtel Morot. 3 bis, Avenue du Maréchal-Foch. GRENOBLE (Isère)........... Kommando der Ordnungspolizei. Hôtel de Savoie. BORDEAUX (Gironde)......... Kommando der Ordnungspolizei, 328, Av. du Maréchal-Pétajn, Le Bouscat. 25, Allées de Tourny. CHALONS-SUR-MARNE (Marne)…. Kommando der Ordnungspolizei, 57, Allée Paul-Doumer, 16, Allée Paul-Doumer ORLEANS (Loiret)……………… …. Kommando der Ordnungspolizei. 31, Rue Jules-Lemaître. 9, Rue du Grenier-à-SeL CLERMONT-FERRAND (P.-de-D.) Kommando der Ordnungspolizei. 63, Avenue du Maréchal-Pétain,. PERIGUEUX (Dordogne)....... Kommando der Ordnungspolizei. Hôtel Régina. MONTPELLIER (Hérault)...….. Kommando der Ordnungspolizei 25, Avenue Bouisson-Bertrand. TOULOUSE (Haute-Garonne)……. Kommando der Ordnungspolizei. 1, Rue Boulingrin. BESANÇON (Doubs)........... Kommando der Ordnungspolizei Promenade de Chamars. NANCY (Meurthe-et-Moselle)… Kommando der Ordnungspolizei. 31, Boulevard Aibert-Ier.
la SS Charlemagne sous l'Heure d'été en 1943
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Droit et devoir de Memoire
  • Erick Labrousse J'ai participe au procès de Maurice Papon à Bordeaux en soutien aux parties civiles. . Je me suis très vite rendu compte que les informations parvenues aux citoyens vis à vis de ce procès atténuaient les responsabilités pour la défense.
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